Forte hausse de la consommation d'électricité
Selon un rapport de RTE, le besoin en électricité en France augmentera plus vite que prévu pour répondre à la fois aux objectifs climatiques européens et aux défis de la réindustrialisation. L'étude anticipe une consommation annuelle d'électricité entre 580 et 640 térawattheures (TWh) en 2035, comparativement aux prévisions de 540 TWh établies en 2021. En 2022, la consommation d'électricité en France s'élevait à 460 TWh.
Ce changement des prévisions est motivé par deux facteurs clés : le programme européen « Fit for 55 », qui impose une réduction des émissions de CO2 de 55% par rapport à 1990, et la guerre en Ukraine qui a souligné la nécessité d'une souveraineté industrielle. Il en résulte un besoin urgent d'électricité pour remplacer le gaz et le charbon dans les industries telles que la sidérurgie, les engrais, le ciment ou encore la chimie.
Ce changement des prévisions est motivé par deux facteurs clés : le programme européen « Fit for 55 », qui impose une réduction des émissions de CO2 de 55% par rapport à 1990, et la guerre en Ukraine qui a souligné la nécessité d'une souveraineté industrielle. Il en résulte un besoin urgent d'électricité pour remplacer le gaz et le charbon dans les industries telles que la sidérurgie, les engrais, le ciment ou encore la chimie.
Une plus grande sobriété énergétique
Face à cette demande croissante, la France doit augmenter sa production d'électricité bas carbone. RTE prévoit que le pays devra produire au minimum 600 TWh d'électricité bas carbone d'ici 2035 pour répondre à la demande, une mission qu'ils qualifient d'« ambitieuse, mais faisable ». Cela signifie que la production d'énergies renouvelables devra doubler, atteignant au minimum 250 TWh d'ici 2035, contre environ 120 TWh aujourd'hui. D'ici 2030, cette croissance sera portée essentiellement par l'éolien terrestre et le solaire. Après 2030, l'éolien en mer pourrait prendre le relais, à condition que la France parvienne à attribuer massivement des parcs éoliens d'ici 2025.
Au-delà de l'augmentation de la production d'électricité, la France doit aussi viser la sobriété énergétique. Contrairement à ce qui était présenté comme une option en 2021, la sobriété et toutes les formes d'économies d'énergie sont désormais indispensables pour répondre aux objectifs climatiques. La formule gagnante serait donc une combinaison d'efficacité, de sobriété, d'une production nucléaire optimisée et d'un grand nombre d'énergies renouvelables supplémentaires.
Au-delà de l'augmentation de la production d'électricité, la France doit aussi viser la sobriété énergétique. Contrairement à ce qui était présenté comme une option en 2021, la sobriété et toutes les formes d'économies d'énergie sont désormais indispensables pour répondre aux objectifs climatiques. La formule gagnante serait donc une combinaison d'efficacité, de sobriété, d'une production nucléaire optimisée et d'un grand nombre d'énergies renouvelables supplémentaires.