Le marché du travail a fait du surplace entre les mois d'avril et de juin. L'Insee a relevé 12 500 créations nettes d'emploi durant cette période, alors qu'au premier trimestre les secteurs privé et public avaient créé 47 500 emplois. Le secteur public est le principal responsable de ce recul avec la suppression de 11 800 postes, en raison de la réduction des contrats aidés. Ces contrats, dont le volume a été réduit à 200 000 en 2018, ne sont d'ailleurs pas aussi « consommés » qu'ils le devraient.
En ce qui concerne le seul secteur privé, la création d'emplois atteint 24 300 postes, alors qu'elle s'établissait à 48 800 pendant les trois premiers mois de l'année. On est très loin du record de l'année 2017, durant laquelle les créations d'emplois se montaient à 90 000 par trimestre. Sur un an, le tableau n'est guère plus réjouissant puisque la hausse s'établit à 0,8% (207 600 créations de postes, dont 236 000 dans le secteur privé et une baisse de 28 300 dans le secteur public). Petite consolation, ce second trimestre marque le 13e trimestre consécutif de progression de la création d'emplois.
La situation ne devrait pas nécessairement s'améliorer. Le gouvernement a en effet revu à la baisse la prévision de croissance pour cette année : elle passera de 2% à 1,7%. La création d'emploi devrait s'en ressentir, puisque les entreprises préféreront attendre une amélioration de la situation avant d'ouvrir à plein les robinets des embauches. En conséquence, il faut aussi prévoir un taux de chômage qui devrait stagner en 2018.
En ce qui concerne le seul secteur privé, la création d'emplois atteint 24 300 postes, alors qu'elle s'établissait à 48 800 pendant les trois premiers mois de l'année. On est très loin du record de l'année 2017, durant laquelle les créations d'emplois se montaient à 90 000 par trimestre. Sur un an, le tableau n'est guère plus réjouissant puisque la hausse s'établit à 0,8% (207 600 créations de postes, dont 236 000 dans le secteur privé et une baisse de 28 300 dans le secteur public). Petite consolation, ce second trimestre marque le 13e trimestre consécutif de progression de la création d'emplois.
La situation ne devrait pas nécessairement s'améliorer. Le gouvernement a en effet revu à la baisse la prévision de croissance pour cette année : elle passera de 2% à 1,7%. La création d'emploi devrait s'en ressentir, puisque les entreprises préféreront attendre une amélioration de la situation avant d'ouvrir à plein les robinets des embauches. En conséquence, il faut aussi prévoir un taux de chômage qui devrait stagner en 2018.