La croissance française en hausse de 0,4% au troisième trimestre 2018
La croissance française a bondi ces trois derniers mois. Selon une première estimation publiée ce 30 octobre 2018, par l'Insee, la croissance a atteint 0,4 % en France entre juillet et septembre, alors qu'elle avait plafonné à 0,2 % les deux trimestres précédents. Mais ce chiffre tant attendu est inférieur aux dernières prévisions de l'institut de statistiques, de la Banque de France et de l'OFCE, qui envisageaient une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 0,5 % au troisième trimestre.
Fini donc le trou d'air du premier semestre 2018. Ce rebond loin d'être spectaculaire a le mérite d'exister après six mois de croissance atone. L'économie française retrouve donc des couleurs au troisième trimestre, notamment grâce aux hausses conjuguées des exportations d'une part et de la consommation.
Fini donc le trou d'air du premier semestre 2018. Ce rebond loin d'être spectaculaire a le mérite d'exister après six mois de croissance atone. L'économie française retrouve donc des couleurs au troisième trimestre, notamment grâce aux hausses conjuguées des exportations d'une part et de la consommation.
Une hausse des dépenses de consommation de 0,5% en cause
Ainsi, cette hausse du PIB est notamment dû à la belle santé des dépenses de consommation des ménages. Celles-ci affichent en effet une augmentation de 0,5 % sur ces trois mois, après un repli de 0,1 % au trimestre précédent. Et ce, avant même les premiers effets de la politique du gouvernement en matière de pouvoir d'achat . « La consommation en biens rebondit nettement (+0,6 % après -0,4 %) et celle en services accélère un peu (+0,3 % après +0,1 %) », précise l'Insee.
Enfin, cette hausse de la croissance a aussi été possible grâce à l'investissement des entreprises, qui a de nouveau connu une forte progression (+0,8 %), notamment dans les activités informatiques et automobiles. Un dynamisme confirmé donc puisqu'il est proche du +0,9 % constaté au trimestre précédent.
Enfin, cette hausse de la croissance a aussi été possible grâce à l'investissement des entreprises, qui a de nouveau connu une forte progression (+0,8 %), notamment dans les activités informatiques et automobiles. Un dynamisme confirmé donc puisqu'il est proche du +0,9 % constaté au trimestre précédent.