Une précarité en augmentation constante
La situation économique des seniors en France s'est détériorée rapidement. Entre 2016 et 2024, le taux de pauvreté chez les 65 à 74 ans a grimpé de 3,2 points, atteignant 10,6 %. Les personnes de plus de 75 ans ne sont pas en reste, avec un taux qui a augmenté de 5,4 points depuis 2016, pour se stabiliser à 11,4 %. La détresse est encore plus prononcée chez les femmes âgées, qui représentent 62 % des seniors sous le seuil de pauvreté.
Les conséquences de cette pauvreté sont quotidiennes et dures : 70 % des seniors touchés doivent limiter leurs sorties extérieures, leur chauffage ou leur alimentation. Vivant déjà isolés, surtout en milieu rural, ces restrictions exacerbent leur exclusion sociale, transformant leur vieillesse en un combat pour la dignité.
Les conséquences de cette pauvreté sont quotidiennes et dures : 70 % des seniors touchés doivent limiter leurs sorties extérieures, leur chauffage ou leur alimentation. Vivant déjà isolés, surtout en milieu rural, ces restrictions exacerbent leur exclusion sociale, transformant leur vieillesse en un combat pour la dignité.
Des aides difficiles à obtenir
Accéder aux aides publiques s'avère un parcours semé d'embûches pour beaucoup de seniors. La digitalisation des services a certes simplifié certaines démarches pour la majorité, mais elle a complexifié l'accès pour ceux moins familiers avec les technologies. En 2024, 50 % des seniors ne bénéficient d'aucune aide sociale, un chiffre alarmant qui souligne l'ampleur du problème.
Malgré un minimum vieillesse fixé à 1 012 euros, beaucoup de seniors hésitent encore à demander de l'aide, de peur de perdre leur dignité ou d'être stigmatisés. Les Petits Frères des Pauvres estiment qu'il faudrait ajouter deux milliards d'euros au budget pour réellement alléger la précarité des seniors. Ils suggèrent de financer cette augmentation par une taxe sur le rachat d'actions, une mesure qui pourrait faire débat mais qui montre la nécessité d'une action immédiate pour soutenir nos aînés.
Malgré un minimum vieillesse fixé à 1 012 euros, beaucoup de seniors hésitent encore à demander de l'aide, de peur de perdre leur dignité ou d'être stigmatisés. Les Petits Frères des Pauvres estiment qu'il faudrait ajouter deux milliards d'euros au budget pour réellement alléger la précarité des seniors. Ils suggèrent de financer cette augmentation par une taxe sur le rachat d'actions, une mesure qui pourrait faire débat mais qui montre la nécessité d'une action immédiate pour soutenir nos aînés.