Avant de valider une commande sur internet, le réflexe du consommateur est souvent de jeter un œil sur les avis des précédents acheteurs. Plus ils sont favorables, plus on est rassuré par l'achat que l'on s'apprête à réaliser… Sauf que dans 35% des cas, ces avis sont des faux, d'après une enquête de la DGCCRF. Depuis 2010, la Direction de la répression des fraudes pointe ces pratiques frauduleuses à même de tromper le consommateur. Tous les secteurs sont concernés, notamment l'automobile, l'hôtellerie, l'habillement ou encore l'électroménager.
Les techniques sont connues. Les sites remplissent eux mêmes les avis de certains produits, ou encore ils font appel à des tiers pour les rédiger. Plus retors, des boutiques peuvent laisser des avis défavorables sur les sites des concurrents, ou encore ils cachent tout simplement les avis négatifs laissés sur leurs sites par des consommateurs mécontents. Tous les moyens sont bons pour tromper la vigilance du client. Selon la DGCCRF, 74% des internautes ont renoncé à acquérir un produit en raison d'avis négatifs. 4 consommateurs en ligne sur dix ont, au contraire, acheté un produit suite à un commentaire positif.
Les autorités ont décidé de réagir contre cette prolifération d'avis bidonnés qui induisent le consommateur en erreur. À partir du 1er janvier, les personnes en charge de collecter, de modérer ou de diffuser des avis de consommateurs en ligne aura l'obligation d'assurer une « information loyale, claire et transparente sur les modalités de publication et de traitement de ces avis ». L'objectif est d'équilibrer les relations entre les plateformes en ligne et les utilisateurs.
Les techniques sont connues. Les sites remplissent eux mêmes les avis de certains produits, ou encore ils font appel à des tiers pour les rédiger. Plus retors, des boutiques peuvent laisser des avis défavorables sur les sites des concurrents, ou encore ils cachent tout simplement les avis négatifs laissés sur leurs sites par des consommateurs mécontents. Tous les moyens sont bons pour tromper la vigilance du client. Selon la DGCCRF, 74% des internautes ont renoncé à acquérir un produit en raison d'avis négatifs. 4 consommateurs en ligne sur dix ont, au contraire, acheté un produit suite à un commentaire positif.
Les autorités ont décidé de réagir contre cette prolifération d'avis bidonnés qui induisent le consommateur en erreur. À partir du 1er janvier, les personnes en charge de collecter, de modérer ou de diffuser des avis de consommateurs en ligne aura l'obligation d'assurer une « information loyale, claire et transparente sur les modalités de publication et de traitement de ces avis ». L'objectif est d'équilibrer les relations entre les plateformes en ligne et les utilisateurs.