La réforme de l'assurance chômage a été un des grands chantiers du gouvernement ces derniers mois. Le texte, publié au JO ce dimanche 28 juillet, va modifier en profondeur les règles de l'indemnisation. Il y a de bonnes nouvelles… et de moins bonnes. Ainsi, la durée pour prétendre à une indemnisation passe de quatre mois d'activité sur les 28 derniers mois, à six mois sur les 24 derniers mois. Le rechargement des droits (lorsque l'on travaille pendant la période de chômage) sera déclenché au bout de six mois, contre un mois actuellement.
Le calcul du montant de l'indemnisation change également : à compter du 1er novembre, ce sont les jours calendaires qui seront pris en compte, et non plus le nombre de jours travaillés. Par conséquent, les travailleurs ayant enchaîné les contrats courts entre deux périodes d'inactivité seront désavantagés… Les chômeurs ayant touché un revenu supérieur à 4 500 euros brut par mois subiront une baisse de leur indemnisation de 30% au début du 7e mois. Un plancher a été toutefois fixé à 2 261 euros net.
La réforme instaure également le droit à indemnisation pour les démissionnaires ainsi que les pour les indépendants. Ils devront toutefois répondre à plusieurs critères pour pouvoir en bénéficier. Enfin, un système de « bonus-malus » sera mis en place pour les entreprises de sept secteurs d'activité (dont la restauration et les transports) qui emploient beaucoup de contrats courts. Les cotisations des employeurs seront plus élevées si ces derniers font trop souvent appel à des intérimaires ou à des CDI.
Le calcul du montant de l'indemnisation change également : à compter du 1er novembre, ce sont les jours calendaires qui seront pris en compte, et non plus le nombre de jours travaillés. Par conséquent, les travailleurs ayant enchaîné les contrats courts entre deux périodes d'inactivité seront désavantagés… Les chômeurs ayant touché un revenu supérieur à 4 500 euros brut par mois subiront une baisse de leur indemnisation de 30% au début du 7e mois. Un plancher a été toutefois fixé à 2 261 euros net.
La réforme instaure également le droit à indemnisation pour les démissionnaires ainsi que les pour les indépendants. Ils devront toutefois répondre à plusieurs critères pour pouvoir en bénéficier. Enfin, un système de « bonus-malus » sera mis en place pour les entreprises de sept secteurs d'activité (dont la restauration et les transports) qui emploient beaucoup de contrats courts. Les cotisations des employeurs seront plus élevées si ces derniers font trop souvent appel à des intérimaires ou à des CDI.
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