Les ménages aisés profitent plus de la ristourne à la pompe
Publiée vendredi 22 juillet 2022, l’étude du Conseil d’Analyse Économique (CAE) est formelle : les ménages défavorisés ont beaucoup moins été aidés par les baisses de prix de carburant que les ménages aisés. Les ménages du dernier décile, les plus riches, auraient touché en moyenne 18,50 euros, contre 9,50 euros pour les ménages du dernier décile. Soit deux fois moins de gain de pouvoir d’achat pour les plus défavorisés.
L’étude, menée en utilisant les données fournies par le Crédit Mutuel, semble montrer que les ménages les moins favorisés n’ont pas moins dépensé en carburant mais ont préféré réajuster leurs autres dépenses. Ils ne toucheraient pas, non plus, à leur épargne… et c’est une très mauvaise nouvelle pour la consommation qui, de fait, baisse alors qu’elle est le moteur de l’économie française.
L’étude, menée en utilisant les données fournies par le Crédit Mutuel, semble montrer que les ménages les moins favorisés n’ont pas moins dépensé en carburant mais ont préféré réajuster leurs autres dépenses. Ils ne toucheraient pas, non plus, à leur épargne… et c’est une très mauvaise nouvelle pour la consommation qui, de fait, baisse alors qu’elle est le moteur de l’économie française.
TotalEnergies annonce une nouvelle ristourne sur les carburants
Non sans ironie, l’étude du CAE a été publiée quelques heures seulement après les dernières annonces de TotalEnergies en faveur du pouvoir d’achat des Français. Le groupe a dévoilé son intention de baisser de 20 centimes le prix des carburants entre le 1er septembre et le 1er novembre 2022, et de 10 centimes ensuite, jusqu’au 31 décembre 2022. Une mesure qui, semble-t-il, va donc profiter plus aux plus riches qu’aux plus défavorisés.
L’annonce de TotalEnergies vise avant tout à tenter de calmer les tensions entre le groupe et une partie de la classe politique. La gauche accuse le groupe pétrolier et d’autres grandes entreprises de profiter de la crise et d’engranger des bénéfices record, et appelle régulièrement à une taxation exceptionnelle.
L’annonce de TotalEnergies vise avant tout à tenter de calmer les tensions entre le groupe et une partie de la classe politique. La gauche accuse le groupe pétrolier et d’autres grandes entreprises de profiter de la crise et d’engranger des bénéfices record, et appelle régulièrement à une taxation exceptionnelle.