Le dossier s’annonce difficile, non seulement pour le gouvernement qui a déjà échoué à trouver un repreneur à l’usine Ford de Blanquefort, mais aussi pour les employés de Conforama. Selon BFM Business, le groupe sud-africain Steinhoff cherche à vendre l’enseigne de meubles et ce, depuis six mois désormais. Un plan social d’ampleur pourrait être mis en place en attendant de trouver un repreneur ; 2 000 emplois seraient concernés, sur un total de 14 000 salariés, dont 9 000 en France. Selon les syndicats, une vingtaine de magasins pourraient fermer ou être vendus. Conforama compte 337 magasins répartis entre l’Hexagone, l’Espagne et la Suisse.
La cession de Conforama pourrait intervenir d’ici l’été, avec à la clé de 600 à 700 millions d’euros pour Steinhoff. Mais le propriétaire de Conforama rencontrerait des difficultés pour vendre l’enseigne : ses performances ne sont guère encourageantes pour un éventuel repreneur. À la fin de l’année dernière, la marge s’avérait en effet nulle. Et l’activité française, la plus importante du groupe, a accusé une perte de 100 millions d’euros en 2018. Difficile dans ces conditions de demander une forte somme.
Steinhoff a pourtant besoin d’argent frais. Le groupe subit non seulement la pression de ses créanciers en raison d’une dette vertigineuse de 10 milliards d’euros aux mains de fonds spéculatifs. Par ailleurs, la comptabilité de ces dernières années montre des irrégularités à hauteur de plusieurs milliards d’euros.
La cession de Conforama pourrait intervenir d’ici l’été, avec à la clé de 600 à 700 millions d’euros pour Steinhoff. Mais le propriétaire de Conforama rencontrerait des difficultés pour vendre l’enseigne : ses performances ne sont guère encourageantes pour un éventuel repreneur. À la fin de l’année dernière, la marge s’avérait en effet nulle. Et l’activité française, la plus importante du groupe, a accusé une perte de 100 millions d’euros en 2018. Difficile dans ces conditions de demander une forte somme.
Steinhoff a pourtant besoin d’argent frais. Le groupe subit non seulement la pression de ses créanciers en raison d’une dette vertigineuse de 10 milliards d’euros aux mains de fonds spéculatifs. Par ailleurs, la comptabilité de ces dernières années montre des irrégularités à hauteur de plusieurs milliards d’euros.