Sortir de la Bourse
L'annonce cet été avait fait l'impression d'une bombe dans le monde feutré de la Bourse parisienne. Déçu par les performances d'Iliad, Xavier Niel a en effet décidé de retirer le groupe de la cotation, en annonçant une offre publique d'achat sur un peu moins du quart du capital de l'entreprise. Le fondateur du fournisseur d'accès Free et de l'opérateur mobile Free Mobile, devenu un poids lourd des télécoms en France et en Europe, est détenu à 75,96% par Xavier Niel (il détient 82,13% des droits de vote du groupe).
Dans le document fourni à l'Autorité des marchés financiers (AMF), Xavier Niel précise que les dirigeants et les actionnaires historiques d'Iliad lui ont apporté leurs parts. Il possède donc 80,26% du capital de l'entreprise, et 86,12% des droits de vote. Reste pour lui à récupérer 13.140.716 actions, soit 22,02% du capital. Pour ce faire, Xavier Niel a proposé une prime de plus de 60% pour acquérir ces titres, soit 182 euros par action.
Dans le document fourni à l'Autorité des marchés financiers (AMF), Xavier Niel précise que les dirigeants et les actionnaires historiques d'Iliad lui ont apporté leurs parts. Il possède donc 80,26% du capital de l'entreprise, et 86,12% des droits de vote. Reste pour lui à récupérer 13.140.716 actions, soit 22,02% du capital. Pour ce faire, Xavier Niel a proposé une prime de plus de 60% pour acquérir ces titres, soit 182 euros par action.
Un investissement de 3 milliards d'euros
Dans l'opération, le patron d'Iliad va investir plus de 3 milliards d'euros. Le prix du divorce entre l'entreprise et la Bourse… L'homme d'affaires a toujours été déçu par les performances de l'action de sa société : après un pic en 2014 à 250 euros, l'action Iliad a plongé à 113 euros, une baisse de 30% sur un an avant l'annonce du patron de l'entreprise.
Après la sortie de la cote, Iliad pourra poursuivre son développement loin des bilans trimestriels et de l'obsession du nombre d'abonnés qui empêche l'opérateur de jouer sa propre partition. Xavier Niel ne disait pas autre chose en juillet : « La nouvelle phase de développement d’Iliad exige des transformations rapides et des investissements significatifs qui seront plus aisément menés à bien en tant que société non cotée ».
Après la sortie de la cote, Iliad pourra poursuivre son développement loin des bilans trimestriels et de l'obsession du nombre d'abonnés qui empêche l'opérateur de jouer sa propre partition. Xavier Niel ne disait pas autre chose en juillet : « La nouvelle phase de développement d’Iliad exige des transformations rapides et des investissements significatifs qui seront plus aisément menés à bien en tant que société non cotée ».