(c) Shutterstock/EconomieMatin
Le CAE propose ainsi, à l'instar d'Arnaud Montebourg, de déréguler les professions réglementées. Pas par le biais de leurs tarifs cependant, mais via celui du numerus clausus en vigueur chez les pharmaciens, les notaires et les huissiers : en libéralisant le nombre de ces métiers, les prix devraient mécaniquement baisser.
Mais d'autres propositions sont plus iconoclastes, comme de revoir les autorisations d'implantation des grandes surfaces ou encore une plus grande concurrence en matière de fourniture d'énergie. Actuellement, seuls 5% des particuliers font appel à un autre fournisseur que GDF Suez; il faudrait, selon le CAE, assouplir encore les règles. Les transports également gagneraient à s'ouvrir davantage.
Au delà de ces mesures, le CAE propose aussi et surtout de revoir les règles du CDI et notamment, les simplifier. Actuellement, un employeur doit réellement être sûr et certain d'avoir besoin d'une personne pour l'embaucher en durée indéterminée. Avec un assouplissement des conditions d'embauche, il lui serait plus facile d'employer quelqu'un en CDI — en contrepartie, le licenciement serait aussi plus simple.
Par ailleurs, les exonérations de cotisations sociales devraient profiter aux bas salaires afin de relancer l'emploi auprès des jeunes. Enfin, le CAE préconise de créer un RSA Jeune (cette mesure n'est ouverte qu'à partir de 25 ans).