Déficit record
Au fil des mois, les résultats du déficit commercial français se suivent et, malheureusement, ont tendance à se ressembler ! Au mois de mai, les Douanes ont calculé un déficit de 13,1 milliards d'euros, davantage qu'en avril (12,4 milliards) qui avait déjà été le pire déficit jamais enregistré. Sur les douze mois glissants, il atteint aussi un record absolu en cumul : -113,9 milliard d'euros.
Les importations ont progressé à un rythme soutenu, expliquent les Douanes, puisqu'elles ont représenté 60,7 milliards d'euros au mois de mai. Les exportations ont atteint 47,6 milliards d'euros. En valeur, les importations d'énergie ont augmenté de 500 millions d'euros, ce qui est moins élevé qu'en avril (700 millions) ou qu'en mars (1,1 milliard). La France a importé moins d'électricité en mai que durant les deux mois précédents.
Les importations ont progressé à un rythme soutenu, expliquent les Douanes, puisqu'elles ont représenté 60,7 milliards d'euros au mois de mai. Les exportations ont atteint 47,6 milliards d'euros. En valeur, les importations d'énergie ont augmenté de 500 millions d'euros, ce qui est moins élevé qu'en avril (700 millions) ou qu'en mars (1,1 milliard). La France a importé moins d'électricité en mai que durant les deux mois précédents.
Hors énergie, un solde stable
Les Douanes relèvent qu'en mettant de côté l'énergie, le solde extérieur est quasiment stable (+0,1 milliard). Elles observent aussi que les échanges de biens de consommation et de biens intermédiaires demeurent « très dynamiques » alors que les prix ne cessent d'augmenter. Mais voilà, impossible de ne pas importer d'énergie, sachant que les prix ont flambé après la reprise de l'économie mondiale et la guerre en Ukraine.
La situation ne risque probablement pas de s'améliorer dans les prochains mois, le contexte inflationniste va se poursuivre. La Banque de France a de son côté indiqué que le déficit des transactions courantes s'est monté à 3,9 milliards d'euros en mai, un chiffre là aussi en hausse (il était de 2,7 milliards en avril).
La situation ne risque probablement pas de s'améliorer dans les prochains mois, le contexte inflationniste va se poursuivre. La Banque de France a de son côté indiqué que le déficit des transactions courantes s'est monté à 3,9 milliards d'euros en mai, un chiffre là aussi en hausse (il était de 2,7 milliards en avril).