Nissan est déjà dans l’œil du cyclone au Japon, où l’entreprise est mise en cause en tant qu’entité morale : la justice japonaise l’a inculpé deux fois, le constructeur automobile ayant remis les rapports boursiers contenant les dissimulations des revenus de Carlos Ghosn entre 2010 à 2018. L’ex-président de Nissan (ainsi que de Renault) est incarcéré à Tokyo depuis mi-novembre, la justice le soupçonnant de malversations fiscales. Depuis, il a dû renoncer à ses différents postes au sein de l’Alliance Renault-Nissan, premier constructeur automobile mondial.
Le Japon n’est pas le seul pays à s’intéresser à la gouvernance de Nissan. La Securities and Exchange Commission (SEC) veut également en savoir plus sur la rémunération des cadres dirigeants du constructeur automobile aux États-Unis. L’entreprise a confirmé la demande du régulateur américain de la Bourse et précise qu’il coopère « pleinement » à l’enquête. La SEC veut s’assurer que le groupe a bien présenté les rémunérations exactes de ses dirigeants : c’est exactement le reproche fait par la justice japonaise à Carlos Ghosn et son ancien bras droit Greg Kelly.
Si le gendarme de la Bourse devait constater des infractions dans la communication des rémunérations de ses cadres aux États-Unis, l’entreprise encourt des sanctions qui entacheraient un peu plus son image de marque. Du côté de Greg Kelly, on indique n’avoir reçu aucune convocation de la SEC ; les représentants de Carlos Ghosn n’ont pas commenté cette nouvelle mauvaise nouvelle provenant des États-Unis.
Le Japon n’est pas le seul pays à s’intéresser à la gouvernance de Nissan. La Securities and Exchange Commission (SEC) veut également en savoir plus sur la rémunération des cadres dirigeants du constructeur automobile aux États-Unis. L’entreprise a confirmé la demande du régulateur américain de la Bourse et précise qu’il coopère « pleinement » à l’enquête. La SEC veut s’assurer que le groupe a bien présenté les rémunérations exactes de ses dirigeants : c’est exactement le reproche fait par la justice japonaise à Carlos Ghosn et son ancien bras droit Greg Kelly.
Si le gendarme de la Bourse devait constater des infractions dans la communication des rémunérations de ses cadres aux États-Unis, l’entreprise encourt des sanctions qui entacheraient un peu plus son image de marque. Du côté de Greg Kelly, on indique n’avoir reçu aucune convocation de la SEC ; les représentants de Carlos Ghosn n’ont pas commenté cette nouvelle mauvaise nouvelle provenant des États-Unis.