Suite à l'audit de la Cour des comptes fin juin, le gouvernement a décidé de quatre milliards d'euros d'économies supplémentaires. Il en ajoute 850 millions de plus, un chiffre dévoilé en conseil des ministres et qui vise à maintenir le déficit public à 2,9% pour cette année. Un signal donné par Paris, qui entend bien remplir ses obligations européennes. La France n'est plus descendue sous le seuil des 3% de déficit depuis 2009, et le pays compte bien redevenir un bon élève cette année.
Le gouvernement, qui a des coudées un peu plus franches grâce à la croissance attendue de 1,7% cette année, va intégrer ces économies dans un projet de loi de finances rectificative. Elles seront imposées à tous les ministères ou presque : 200 millions pour l'emploi, 50 millions pour les Comptes publics, 78 millions d'économies à réaliser par le ministère de la Justice… Ce sont les dépenses techniques, et en particulier les opérations immobilières, qui seront dans le collimateur, explique Bercy. Les ministères de la Défense (notamment les opérations extérieures) et l'Éducation nationale restent privilégiés.
Par ailleurs, le Haut conseil des finances publiques, qui évalue les prévisions économiques du gouvernement, estime « prudentes » les prévisions de l'exécutif pour cette année. Pour cet organe indépendant, « la prévision de croissance du gouvernement de 1,7% a désormais une assez forte probabilité d'être dépassée ». Bruno Le Maire a déjà évoqué la possibilité d'une progression du PIB de 1,8%. Il est probable que Paris puisse effectivement se maintenir à 2,9% de déficit public, souligne encore le Haut conseil.
Le gouvernement, qui a des coudées un peu plus franches grâce à la croissance attendue de 1,7% cette année, va intégrer ces économies dans un projet de loi de finances rectificative. Elles seront imposées à tous les ministères ou presque : 200 millions pour l'emploi, 50 millions pour les Comptes publics, 78 millions d'économies à réaliser par le ministère de la Justice… Ce sont les dépenses techniques, et en particulier les opérations immobilières, qui seront dans le collimateur, explique Bercy. Les ministères de la Défense (notamment les opérations extérieures) et l'Éducation nationale restent privilégiés.
Par ailleurs, le Haut conseil des finances publiques, qui évalue les prévisions économiques du gouvernement, estime « prudentes » les prévisions de l'exécutif pour cette année. Pour cet organe indépendant, « la prévision de croissance du gouvernement de 1,7% a désormais une assez forte probabilité d'être dépassée ». Bruno Le Maire a déjà évoqué la possibilité d'une progression du PIB de 1,8%. Il est probable que Paris puisse effectivement se maintenir à 2,9% de déficit public, souligne encore le Haut conseil.