Une nouvelle direction pour Monoprix
À compter du 24 septembre, Monoprix, l'enseigne emblématique des centres-villes, change de président et de directeur général. Philippe Palazzi succède à Guillaume Sénéclauze, ancien dirigeant nommé par Jean-Charles Naouri. Ce dernier est remercié pour sa contribution au développement de l'enseigne, bien que son mandat se termine sur une note de divergence stratégique. Alfred Hawawini, ancien directeur de la stratégie du groupe Casino, est nommé à la direction générale de Monoprix. Sa mission sera de déployer un nouveau plan stratégique, visant à améliorer la performance opérationnelle de la marque.
Monoprix a connu une légère hausse de ses ventes au deuxième trimestre 2024 (+0,8 %), mais sa marge opérationnelle a chuté de 1,3 %, en partie à cause de la fermeture de 20 magasins non rentables. Aujourd'hui, l'enseigne en compte 842, et elle est confrontée à la nécessité de réduire ses coûts pour maintenir sa rentabilité. Le groupe Casino, fragilisé financièrement avec une perte opérationnelle courante de 56 millions d’euros au premier semestre, doit tirer le meilleur parti de cette enseigne positionnée dans des emplacements stratégiques.
Philippe Palazzi prône une approche plus intégrée au sein de Monoprix et des autres entités du groupe. Dans un courrier adressé aux employés, il insiste sur la nécessité de renforcer les synergies entre les enseignes pour améliorer la performance globale. Il évoque également l'importance de généraliser les concepts et innovations ayant fait leurs preuves, comme la gamme « Monopetitprix » lancée par Guillaume Sénéclauze, visant à proposer 300 produits alimentaires à prix réduits.
Monoprix a connu une légère hausse de ses ventes au deuxième trimestre 2024 (+0,8 %), mais sa marge opérationnelle a chuté de 1,3 %, en partie à cause de la fermeture de 20 magasins non rentables. Aujourd'hui, l'enseigne en compte 842, et elle est confrontée à la nécessité de réduire ses coûts pour maintenir sa rentabilité. Le groupe Casino, fragilisé financièrement avec une perte opérationnelle courante de 56 millions d’euros au premier semestre, doit tirer le meilleur parti de cette enseigne positionnée dans des emplacements stratégiques.
Philippe Palazzi prône une approche plus intégrée au sein de Monoprix et des autres entités du groupe. Dans un courrier adressé aux employés, il insiste sur la nécessité de renforcer les synergies entre les enseignes pour améliorer la performance globale. Il évoque également l'importance de généraliser les concepts et innovations ayant fait leurs preuves, comme la gamme « Monopetitprix » lancée par Guillaume Sénéclauze, visant à proposer 300 produits alimentaires à prix réduits.
Changements à la tête de Naturalia
Naturalia, la filiale bio de Monoprix, se voit également renforcée dans sa gouvernance. Elle sera dorénavant placée au même rang que les autres enseignes du groupe, et son directeur général, Richard Jolivet, poursuivra le redressement amorcé ces derniers mois. Naturalia, autrefois intégrée à Monoprix, gagne ainsi en autonomie, sous l’œil attentif de Philippe Palazzi, chargé de superviser son développement.
Ce changement de gouvernance marque une volonté claire du groupe Casino de recentrer ses efforts sur ses enseignes les plus performantes, en particulier dans un contexte économique tendu. Le groupe, désormais sous la houlette de Daniel Kretinsky, cherche à consolider ses positions tout en limitant les pertes, notamment en misant sur les synergies entre Monoprix, Franprix et ses supérettes de proximité.
Philippe Palazzi, ancien dirigeant de la filiale colombienne Exito, arrive à un moment charnière pour Casino, qui peine à retrouver sa stabilité financière après des mois de difficultés. Ce remaniement au sein des équipes dirigeantes traduit une nécessité d'adaptation à une nouvelle réalité : un groupe plus modeste, avec des moyens réduits, mais un besoin impérieux de repositionnement stratégique pour maintenir son rayonnement dans le secteur de la distribution.
Ce changement de gouvernance marque une volonté claire du groupe Casino de recentrer ses efforts sur ses enseignes les plus performantes, en particulier dans un contexte économique tendu. Le groupe, désormais sous la houlette de Daniel Kretinsky, cherche à consolider ses positions tout en limitant les pertes, notamment en misant sur les synergies entre Monoprix, Franprix et ses supérettes de proximité.
Philippe Palazzi, ancien dirigeant de la filiale colombienne Exito, arrive à un moment charnière pour Casino, qui peine à retrouver sa stabilité financière après des mois de difficultés. Ce remaniement au sein des équipes dirigeantes traduit une nécessité d'adaptation à une nouvelle réalité : un groupe plus modeste, avec des moyens réduits, mais un besoin impérieux de repositionnement stratégique pour maintenir son rayonnement dans le secteur de la distribution.