Tom Enders, le patron d’Airbus, quittera son poste en avril. Mais il n’entend pas rester silencieux sur l’avenir du groupe au Royaume-Uni : dans une vidéo où il s’adresse à l’opinion publique britannique et plus spécialement aux députés, il n’a pas de mot assez dur pour qualifier les difficultés auxquelles feront face l’avionneur en cas de « hard Brexit ». Il parle même de « honte » : deux ans après le référendum, les entreprises installées au Royaume-Uni ne peuvent toujours pas planifier leur avenir dans le pays. Il prévient aussi que sans accord sur le divorce entre Londres et Bruxelles, des décisions « potentiellement douloureuses » pourraient être prises par l’avionneur.
Airbus est un employeur très important au Royaume-Uni, où il fait produire la quasi-totalité des ailes de ses avions ainsi que des satellites (l’entreprise possède le constructeur SSTL). Le groupe emploie 14 000 personnes, réparties sur 25 sites. Il semble difficile d’imaginer Airbus faire ses valises et rapatrier ses activités britanniques ailleurs en Europe ou dans le monde. Ce d’autant qu’Airbus a beaucoup investi dans la modernisation de ses usines. Néanmoins, Tom Enders explique dans la vidéo que les investissements outre Manche pourraient se tarir : « le secteur aéronautique est un secteur de long terme, et nous pourrions être contraint de re-diriger des investissements futurs dans l'hypothèse d'un Brexit sans accord ».
Le patron d’Airbus s’en prend vivement aux « brexiters » dont il brocarde les « folies ». Même si l’entreprise possède d’importantes usines au Royaume-Uni, il n’est pas dit qu’elle y restera toujours et qu’elle n’en partira jamais. « Ils ont tort », assène-t-il, en rappelant que d’autres pays seraient certainement ravis d’accueillir la production d’ailes (l’Allemagne a déjà montré des signes d’intérêt).
Airbus est un employeur très important au Royaume-Uni, où il fait produire la quasi-totalité des ailes de ses avions ainsi que des satellites (l’entreprise possède le constructeur SSTL). Le groupe emploie 14 000 personnes, réparties sur 25 sites. Il semble difficile d’imaginer Airbus faire ses valises et rapatrier ses activités britanniques ailleurs en Europe ou dans le monde. Ce d’autant qu’Airbus a beaucoup investi dans la modernisation de ses usines. Néanmoins, Tom Enders explique dans la vidéo que les investissements outre Manche pourraient se tarir : « le secteur aéronautique est un secteur de long terme, et nous pourrions être contraint de re-diriger des investissements futurs dans l'hypothèse d'un Brexit sans accord ».
Le patron d’Airbus s’en prend vivement aux « brexiters » dont il brocarde les « folies ». Même si l’entreprise possède d’importantes usines au Royaume-Uni, il n’est pas dit qu’elle y restera toujours et qu’elle n’en partira jamais. « Ils ont tort », assène-t-il, en rappelant que d’autres pays seraient certainement ravis d’accueillir la production d’ailes (l’Allemagne a déjà montré des signes d’intérêt).