(c) Shutterstock/EconomieMatin
Les vendeurs se retrouvent obligés de baisser leurs prétentions, et pour cause. La crise n'en finit pas de continuer en France et le marché complètement bloqué impose aux propriétaires désireux de se séparer d'un bien immobilier de faire quelques efforts sur les tarifs. Les acheteurs l'ont bien compris, eux qui jouent la montre en espérant que les prix continuent de baisser… un cercle infernal.
Le coût du mètre carré à Paris a chuté de 1,5% cet été, pour se contenter de 7 930 euros. Si la baisse estivale est un classique, il s'agit d'une tendance : depuis le début de l'année, le secteur immobilier accuse une régression de 2%; de quoi inciter les acheteurs à la patience, alimentant ainsi un processus de déflation qui risque de faire mal. C'est évidemment surtout le cas des investisseurs, pas ceux qui souhaitent habiter.
Cet attentisme devrait ainsi se poursuivre tout au long de l'année. La baisse des prix touche d'ailleurs toute la région parisienne, exception fait de la Seine-Saint-Denis (+0,4%). Les décisions récentes de la BCE visant à faciliter le crédit pourraient cependant avoir un effet bénéfique sur le marché : en permettant aux banques de prêter plus aisément à leurs clients (l'argent étant moins cher), ces derniers pourront envisager d'investir plus facilement. Encore faut-il que la situation économique s'améliore franchement.
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