Retour aux anciennes méthodes de contrôle
Depuis quelques mois, certains aéroports européens, à l’instar de celui de Milan, ont équipé leurs postes de contrôle de sécurité de scanners de nouvelle génération, connus sous le nom de technologie C3 EDSCB. Ces appareils avancés, utilisant la tomographie pour créer des images tridimensionnelles de haute résolution des bagages, avaient séduit les voyageurs. Ils permettaient en effet de passer les contrôles sans devoir retirer les appareils électroniques ou les liquides, quelle que soit leur quantité, offrant ainsi une expérience plus fluide et rapide.
Cependant, cette avancée technologique n’a pas convaincu la Commission européenne. Un rapport technique transmis en mai dernier à la Conférence européenne de l'aviation civile (ECAC) a mis en lumière certaines failles dans le logiciel des scanners. Selon ce document, les C3 EDSCB ne garantissent pas une détection fiable des substances dangereuses dans des contenants de plus de 330 millilitres. En conséquence, le 31 juillet, la Commission a décidé de restreindre temporairement l’usage de ces scanners jusqu’à ce que « certains problèmes techniques soient résolus », tout en précisant que cette décision ne remet pas en cause la qualité globale de la nouvelle génération d’équipements.
La décision de revenir aux anciens scanners à rayons X, moins performants pour détecter les explosifs dans les liquides, représente un coup dur pour les aéroports qui avaient massivement investi dans cette technologie de pointe. Selon Olivier Jankovec, directeur général du Conseil international des aéroports (ACI), ces scanners sont « huit fois plus chers » à l’achat et « quatre fois plus coûteux » en maintenance que les modèles traditionnels. Le retour à ces derniers entraîne donc des pertes financières significatives pour les aéroports qui avaient misé sur une amélioration de l’expérience passagers.
Cependant, cette avancée technologique n’a pas convaincu la Commission européenne. Un rapport technique transmis en mai dernier à la Conférence européenne de l'aviation civile (ECAC) a mis en lumière certaines failles dans le logiciel des scanners. Selon ce document, les C3 EDSCB ne garantissent pas une détection fiable des substances dangereuses dans des contenants de plus de 330 millilitres. En conséquence, le 31 juillet, la Commission a décidé de restreindre temporairement l’usage de ces scanners jusqu’à ce que « certains problèmes techniques soient résolus », tout en précisant que cette décision ne remet pas en cause la qualité globale de la nouvelle génération d’équipements.
La décision de revenir aux anciens scanners à rayons X, moins performants pour détecter les explosifs dans les liquides, représente un coup dur pour les aéroports qui avaient massivement investi dans cette technologie de pointe. Selon Olivier Jankovec, directeur général du Conseil international des aéroports (ACI), ces scanners sont « huit fois plus chers » à l’achat et « quatre fois plus coûteux » en maintenance que les modèles traditionnels. Le retour à ces derniers entraîne donc des pertes financières significatives pour les aéroports qui avaient misé sur une amélioration de l’expérience passagers.
Des aéroports lourdement pénalisés par la décision
« La sécurité n’est pas négociable, c’est l’une des principales priorités des aéroports européens », a déclaré Olivier Jankovec. Il a cependant souligné que les aéroports qui avaient été les premiers à adopter cette nouvelle technologie se trouvent désormais « lourdement pénalisés, tant sur le plan opérationnel que financier ». Cette situation remet en cause la confiance que l’industrie aérienne peut accorder au système de certification de l’UE pour les équipements de sûreté aérienne, un point qui pourrait freiner l’adoption future d’autres technologies innovantes.
En revanche, pour les passagers, le retour aux anciennes méthodes semble ne pas être un obstacle majeur. Comme le rapporte Euronews, la majorité des voyageurs interrogés à l’aéroport de Zaventem se disent habitués aux restrictions sur les liquides et préfèrent voyager léger, sans appareils électroniques. Cependant, ceux qui ont expérimenté les scanners de haute technologie ont constaté une nette différence dans la facilité d’accès aux portes d’embarquement.
Alors que les vacances estivales se prolongent pour certains en septembre, les voyageurs devront à nouveau s’armer de patience et se conformer aux anciennes règles de sécurité, en veillant à ce que leurs produits cosmétiques ne dépassent pas les 100 millilitres. Cette régression temporaire, bien que justifiée par des préoccupations sécuritaires, pourrait ralentir les progrès technologiques dans les aéroports européens, au grand dam des voyageurs pressés de profiter pleinement de leurs congés.
En revanche, pour les passagers, le retour aux anciennes méthodes semble ne pas être un obstacle majeur. Comme le rapporte Euronews, la majorité des voyageurs interrogés à l’aéroport de Zaventem se disent habitués aux restrictions sur les liquides et préfèrent voyager léger, sans appareils électroniques. Cependant, ceux qui ont expérimenté les scanners de haute technologie ont constaté une nette différence dans la facilité d’accès aux portes d’embarquement.
Alors que les vacances estivales se prolongent pour certains en septembre, les voyageurs devront à nouveau s’armer de patience et se conformer aux anciennes règles de sécurité, en veillant à ce que leurs produits cosmétiques ne dépassent pas les 100 millilitres. Cette régression temporaire, bien que justifiée par des préoccupations sécuritaires, pourrait ralentir les progrès technologiques dans les aéroports européens, au grand dam des voyageurs pressés de profiter pleinement de leurs congés.