Le taux du Livret A pourrait ainsi rester à 0,75% pendant deux ans, a poursuivi le ministre au micro d'Europe 1. Un gel « qui ne veut pas dire baisser », précise-t-il. Selon Christophe Castaner le porte-parole du gouvernement invité de Cnews, le taux du livret devrait être « logiquement » plus bas, mais le gouvernement envisage tout de même d'en « garantir le maintien » au taux actuel. Le véhicule d'épargne est détenu par plus de 55 millions de Français, qui continuent de lui faire bon accueil malgré son taux faible.
Ce gel du Livret A est une des actions qu'envisage le gouvernement alors que ce dernier est en train de bouger les différentes pièces du Meccano des aides sociales au logement. L'exécutif voudrait ainsi baisser les aides personnalisées au logement (jusqu'à 60 euros) versées aux bailleurs sociaux ; ces derniers devront baisser les loyers d'autant. Avec un taux de 0,75% pendant deux ans, les organismes HLM bénéficieraient cependant de bonnes conditions de financement pour la construction de nouveaux logements : une manière pour le gouvernement de jouer de la carotte et du bâton.
C'est d'ailleurs ce que souhaite Jacques Mézard : « Nous voulons mettre en place des facilités pour les bailleurs sociaux, c'est-à-dire un allongement des prêts qui leur permettent de faire du logement social », a-t-il expliqué. Il s'agit donc de voir au-delà du simple taux du Livret A pour impulser des changements profonds dans la politique du logement, pour laquelle un plan sera présenté la semaine prochaine. « Construire plus là où il y en a besoin pour faire baisser les loyers », avait martelé Edouard Philippe pendant une interview sur France 2.
Ce gel du Livret A est une des actions qu'envisage le gouvernement alors que ce dernier est en train de bouger les différentes pièces du Meccano des aides sociales au logement. L'exécutif voudrait ainsi baisser les aides personnalisées au logement (jusqu'à 60 euros) versées aux bailleurs sociaux ; ces derniers devront baisser les loyers d'autant. Avec un taux de 0,75% pendant deux ans, les organismes HLM bénéficieraient cependant de bonnes conditions de financement pour la construction de nouveaux logements : une manière pour le gouvernement de jouer de la carotte et du bâton.
C'est d'ailleurs ce que souhaite Jacques Mézard : « Nous voulons mettre en place des facilités pour les bailleurs sociaux, c'est-à-dire un allongement des prêts qui leur permettent de faire du logement social », a-t-il expliqué. Il s'agit donc de voir au-delà du simple taux du Livret A pour impulser des changements profonds dans la politique du logement, pour laquelle un plan sera présenté la semaine prochaine. « Construire plus là où il y en a besoin pour faire baisser les loyers », avait martelé Edouard Philippe pendant une interview sur France 2.