Si la formule calculant le taux de rémunération du Livret A avait été respectée, il aurait dû tomber à 0,50%. Mais en dehors de la prise en compte de l’inflation, qui a rarement été aussi basse, cette décision compte aussi une bonne dose de politique. C’est François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, qui a préféré s’en tenir au taux qui avait cours jusqu’à présent.
En préconisant 0,75%, le gouverneur a confirmé le maintien du taux le plus bas jamais observé depuis la mise en place du Livret A, en 1818. La formule doit être révisée pour réduire la volatilité ; mais on ignore quand et de quelle manière ce calcul sera revu. Une opération à manier avec la plus grande des prudences étant donné la popularité de ce véhicule d’épargne auprès des ménages français… même si ce taux très bas n’incite pas vraiment à remplir son bas de laine.
Si le taux du Livret A ne change pas, ça n’est pas le cas du PEL dont la rémunération baisse à 1%, au lieu de 1,5%, pour ceux ouverts à partir du 1er août.
En préconisant 0,75%, le gouverneur a confirmé le maintien du taux le plus bas jamais observé depuis la mise en place du Livret A, en 1818. La formule doit être révisée pour réduire la volatilité ; mais on ignore quand et de quelle manière ce calcul sera revu. Une opération à manier avec la plus grande des prudences étant donné la popularité de ce véhicule d’épargne auprès des ménages français… même si ce taux très bas n’incite pas vraiment à remplir son bas de laine.
Si le taux du Livret A ne change pas, ça n’est pas le cas du PEL dont la rémunération baisse à 1%, au lieu de 1,5%, pour ceux ouverts à partir du 1er août.