Une transition difficile vers l'électrique pour Hertz
En octobre 2021, sous la direction de Mark Fields, Hertz annonçait une commande massive de 100.000 Tesla Model 3, marquant ainsi un tournant vers l’électrification de sa flotte de location. Cependant, cette décision audacieuse n'a pas produit les résultats escomptés. Selon les résultats financiers du deuxième trimestre 2024, Hertz a enregistré une perte nette de 440 millions de dollars, avec une baisse de 3 % de son chiffre d'affaires par rapport à l'année précédente.
La transition vers les véhicules électriques (VE) s'est avérée coûteuse à plusieurs égards. Les frais de réparation des véhicules électriques, en moyenne deux fois plus élevés que ceux des voitures thermiques, ont lourdement grevé les finances de l'entreprise. En outre, la rapide dépréciation des VE sur le marché de la revente, exacerbée par la concurrence sur les prix, a également pesé sur les comptes de Hertz.
Le faible intérêt des clients pour les véhicules électriques a également contribué aux difficultés de Hertz. En l'absence d'un réseau fiable de bornes de recharge aux États-Unis, les consommateurs sont réticents à adopter les VE. Les ventes de ces véhicules n'ont progressé que de 1,3 % en 2023, un chiffre qui se reflète également dans le secteur de la location. Le nouveau PDG de Hertz, Gil West, a reconnu que la stratégie de son prédécesseur avait coûté « plusieurs points » de marge d'exploitation à l'entreprise.
La transition vers les véhicules électriques (VE) s'est avérée coûteuse à plusieurs égards. Les frais de réparation des véhicules électriques, en moyenne deux fois plus élevés que ceux des voitures thermiques, ont lourdement grevé les finances de l'entreprise. En outre, la rapide dépréciation des VE sur le marché de la revente, exacerbée par la concurrence sur les prix, a également pesé sur les comptes de Hertz.
Le faible intérêt des clients pour les véhicules électriques a également contribué aux difficultés de Hertz. En l'absence d'un réseau fiable de bornes de recharge aux États-Unis, les consommateurs sont réticents à adopter les VE. Les ventes de ces véhicules n'ont progressé que de 1,3 % en 2023, un chiffre qui se reflète également dans le secteur de la location. Le nouveau PDG de Hertz, Gil West, a reconnu que la stratégie de son prédécesseur avait coûté « plusieurs points » de marge d'exploitation à l'entreprise.
Manque d'infrastructures et de demande
Face à cette situation, Gil West a entrepris de renouveler la flotte de Hertz pour mieux répondre aux attentes des clients. En janvier, l'entreprise a annoncé son intention de se débarrasser de 20.000 véhicules électriques et de revenir à des voitures thermiques. Ce retour en arrière vise à stabiliser la situation financière et à restaurer la rentabilité du groupe.
Les efforts pour renouveler la flotte ont entraîné une dépréciation des actifs plus élevée, atteignant 600 dollars par unité par mois, soit trois fois plus qu'il y a un an. Hertz prévoit de terminer cette refonte d'ici la fin de l'année 2025, avec une normalisation des coûts d'amortissement mensuels autour de 300 dollars par unité. Cette révision stratégique doit permettre à Hertz de sortir de la crise actuelle et de retrouver une position compétitive sur le marché de la location de voitures.
Cependant, ces mesures correctives sont coûteuses et le succès n'est pas garanti. La concurrence féroce sur le marché des véhicules de location, conjuguée aux incertitudes économiques, rend l'avenir de Hertz incertain. La décision de Mark Fields d'électrifier une part significative de la flotte, bien que visionnaire, s'est heurtée à des réalités pratiques et économiques difficiles à surmonter.
Les efforts pour renouveler la flotte ont entraîné une dépréciation des actifs plus élevée, atteignant 600 dollars par unité par mois, soit trois fois plus qu'il y a un an. Hertz prévoit de terminer cette refonte d'ici la fin de l'année 2025, avec une normalisation des coûts d'amortissement mensuels autour de 300 dollars par unité. Cette révision stratégique doit permettre à Hertz de sortir de la crise actuelle et de retrouver une position compétitive sur le marché de la location de voitures.
Cependant, ces mesures correctives sont coûteuses et le succès n'est pas garanti. La concurrence féroce sur le marché des véhicules de location, conjuguée aux incertitudes économiques, rend l'avenir de Hertz incertain. La décision de Mark Fields d'électrifier une part significative de la flotte, bien que visionnaire, s'est heurtée à des réalités pratiques et économiques difficiles à surmonter.