Un ras-le-bol fiscal toujours d'actualité
Le sondage montre que 55% des Français jugent leurs impôts « excessifs ». Bien que ce chiffre soit en baisse de 16 points par rapport à il y a neuf ans, cette exaspération fiscale reste dominante, en particulier chez certaines catégories socio-économiques. Les employés, ouvriers, et les ménages aux revenus modestes (entre 1 500 et 2 500 euros par mois) sont les plus critiques, avec plus de 60% d'entre eux dénonçant la pression fiscale. Ce ras-le-bol est particulièrement fort chez les sympathisants du Rassemblement National (73%) et chez ceux des Républicains (50%).
L’arrivée de Michel Barnier à Matignon suscite des inquiétudes quant à une éventuelle hausse des impôts. En effet, 71% des sondés estiment qu'une telle mesure serait une erreur. Ce rejet est massif, quelles que soient les affinités politiques, et concerne aussi bien les sympathisants de gauche (64% des écologistes, 78% des LFI) que ceux de droite (67% des Républicains, 80% du RN).
Ce scepticisme s'explique par la peur d'une augmentation de la pression fiscale qui toucherait la majorité des foyers. Environ 70% des personnes interrogées pensent qu'elles seraient directement affectées par une hausse des impôts, un sentiment qui s'accentue dans les foyers plus aisés, où 82% estiment qu'ils en seraient particulièrement impactés.
L’arrivée de Michel Barnier à Matignon suscite des inquiétudes quant à une éventuelle hausse des impôts. En effet, 71% des sondés estiment qu'une telle mesure serait une erreur. Ce rejet est massif, quelles que soient les affinités politiques, et concerne aussi bien les sympathisants de gauche (64% des écologistes, 78% des LFI) que ceux de droite (67% des Républicains, 80% du RN).
Ce scepticisme s'explique par la peur d'une augmentation de la pression fiscale qui toucherait la majorité des foyers. Environ 70% des personnes interrogées pensent qu'elles seraient directement affectées par une hausse des impôts, un sentiment qui s'accentue dans les foyers plus aisés, où 82% estiment qu'ils en seraient particulièrement impactés.
Quelles alternatives à la hausse des impôts ?
Face à ces craintes, les Français se montrent très clairs sur les solutions qu'ils jugent préférables pour améliorer les finances publiques. L'augmentation des impôts pour tous est rejetée par 84% des sondés. En revanche, 91% d'entre eux soutiennent l’idée d’une réduction du train de vie de l'État. De même, une majorité (78%) se dit favorable à une augmentation des impôts pour les Français les plus riches. Cependant, les autres mesures proposées pour réduire le déficit sont plus clivantes. Seuls 54% des sondés se disent favorables à une réduction des aides sociales et 50% à une baisse du nombre de fonctionnaires.
Les Français ne sont pas convaincus que Michel Barnier prendra les décisions qu'ils attendent. Environ 60% pensent qu'il choisira d'augmenter les impôts pour tous les Français, une hypothèse redoutée par la majorité. Par ailleurs, 64% estiment qu'il ne réduira ni les dépenses publiques, ni le nombre de fonctionnaires, deux mesures pourtant largement plébiscitées par l'opinion publique.
Les Français ne sont pas convaincus que Michel Barnier prendra les décisions qu'ils attendent. Environ 60% pensent qu'il choisira d'augmenter les impôts pour tous les Français, une hypothèse redoutée par la majorité. Par ailleurs, 64% estiment qu'il ne réduira ni les dépenses publiques, ni le nombre de fonctionnaires, deux mesures pourtant largement plébiscitées par l'opinion publique.