
Plus de 100 000 manifestants se sont rassemblés à Kiev dimanche pour manifester contre la position du président ukrainien, contre un rapprochement avec l'Union européenne.
Les images de manifestations et de contestation en Ukraine sont violentes. La répression gouvernementale des manifestants pro-Europe est dure. Mais la situation est en fait très simple/ D'un côté le président ukrainien, mis sous pression par la Russie, qui ralentit autant que faire se peut le rapprochement avec l'Union européenne en refusant de signer l'accord d'association prévu.
D'un autre, la population ukrainienne, qui elle, veut plus d'Europe. C'est ainsi que plus de 100 000 manifestants ont défilé, encore, dimanche, dans les rues de Kiev, pour appeler l'exécutif à se rapprocher d'une Union européenne qu'ils désirent tant, pour l'appeler également à quitter le pouvoir.
Or malgré la répression policière forte, le président Viktor Ianoukovitch a soudainement changé de braquet, peut être pour sauver son mandat à l'aube des élections présidentielles de 2015, en promettant "de faire tout ce qui est en son pouvoir afin d'accélérer le processus de rapprochement de l'Ukraine et de l'Union européenne".
Un retournement de veste qui ne plaira sans doute pas à la Russie, passée maître dans l'art d'infliger des punitions à l'Ukraine, que ce soit sur le plan économique, ou énergétique, la Russie détenant entre ses mains les vannes du gaz qui alimente, entre autres, l'Ukraine.
D'un autre, la population ukrainienne, qui elle, veut plus d'Europe. C'est ainsi que plus de 100 000 manifestants ont défilé, encore, dimanche, dans les rues de Kiev, pour appeler l'exécutif à se rapprocher d'une Union européenne qu'ils désirent tant, pour l'appeler également à quitter le pouvoir.
Or malgré la répression policière forte, le président Viktor Ianoukovitch a soudainement changé de braquet, peut être pour sauver son mandat à l'aube des élections présidentielles de 2015, en promettant "de faire tout ce qui est en son pouvoir afin d'accélérer le processus de rapprochement de l'Ukraine et de l'Union européenne".
Un retournement de veste qui ne plaira sans doute pas à la Russie, passée maître dans l'art d'infliger des punitions à l'Ukraine, que ce soit sur le plan économique, ou énergétique, la Russie détenant entre ses mains les vannes du gaz qui alimente, entre autres, l'Ukraine.