Les banques annoncent plafonner les hausses de tarifs
Lors d’une réunion à Bercy entre le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, et les représentants du secteur bancaire français qui s’est tenue le 13 septembre 2022, plusieurs décisions ont été prises. La principale, présentée en conférence de presse par Bruno Le Maire comme une sorte de « bouclier tarifaire sur les frais bancaires », prévoit un plafonnement des augmentations de tarifs à venir pour l’année 2023.
En effet, les banques n’ont pas annoncé de gel des tarifs, mais « toutes les banques ont pris l'engagement de ne pas augmenter leurs tarifs bancaires de plus de 2% sur l'année 2023 ». Les augmentations auront donc bien lieu, chaque banque présentera ses nouvelles grilles tarifaires indépendamment, mais la hausse sera limitée.
En effet, les banques n’ont pas annoncé de gel des tarifs, mais « toutes les banques ont pris l'engagement de ne pas augmenter leurs tarifs bancaires de plus de 2% sur l'année 2023 ». Les augmentations auront donc bien lieu, chaque banque présentera ses nouvelles grilles tarifaires indépendamment, mais la hausse sera limitée.
Une baisse des tarifs pour les plus démunis
L’annonce est une bonne nouvelle pour les ménages, mais la hausse risque de faire grincer des dents : le secteur bancaire se porte bien, ayant engrangé plusieurs dizaines de milliards d’euros de bénéfices durant l’année 2021, une tendance qui s’est poursuivie durant le premier semestre 2022.
Néanmoins, les ménages les plus démunis seront protégés et même aidés. Pouvant bénéficier de tarifs bancaires réduits au minimum, sous conditions de ressources et avec moins d’autorisations en termes d’opérations ou encore de découvert, ils payent en moyenne 3 euros par mois de frais bancaires. Le secteur a pris l’engagement, le 13 septembre 2022, de baisser ces tarifs spéciaux à 1 euro par mois, s’alignant ainsi sur les moins chères des banques françaises sur ce point.
Néanmoins, les ménages les plus démunis seront protégés et même aidés. Pouvant bénéficier de tarifs bancaires réduits au minimum, sous conditions de ressources et avec moins d’autorisations en termes d’opérations ou encore de découvert, ils payent en moyenne 3 euros par mois de frais bancaires. Le secteur a pris l’engagement, le 13 septembre 2022, de baisser ces tarifs spéciaux à 1 euro par mois, s’alignant ainsi sur les moins chères des banques françaises sur ce point.