Le Sénat vote contre le gouvernement
Soulagement pour les bénéficiaires des minima sociaux. Ils pourront eux aussi toucher la prime exceptionnelle de rentrée : 100 euros par adulte, avec une majoration de 50 euros par enfant rattaché au foyer. Pour l'État, cela représentera une dépense de 1,1 milliard d'euros. Le coup de pouce avait pourtant du plomb dans l'aile durant le passage de la loi de finances rectificative
Les sénateurs avaient en effet décidé de voter un amendement contre le gouvernement pour supprimer cette prime, qui bénéficie également aux étudiants boursiers. Selon l'amendement, la prime exceptionnelle de rentrée ne devait plus profiter qu'aux seuls bénéficiaires de la prime d'activité et de l'allocation adultes handicapés (AAH). Le Sénat, à la majorité de droite, voulait ainsi valoriser le travail.
Les sénateurs avaient en effet décidé de voter un amendement contre le gouvernement pour supprimer cette prime, qui bénéficie également aux étudiants boursiers. Selon l'amendement, la prime exceptionnelle de rentrée ne devait plus profiter qu'aux seuls bénéficiaires de la prime d'activité et de l'allocation adultes handicapés (AAH). Le Sénat, à la majorité de droite, voulait ainsi valoriser le travail.
Rétablissement de la prime
Mais quelque 15 millions de Français (8 millions de ménages) se retrouvaient dépourvus de ce coup de pouce bien utile, en particulier dans cette période de flambée des prix tous azimuts. « L'amendement de la honte », comme l'a qualifié le sénateur socialiste Rémi Cardon, est finalement tombé lors de la commission mixte paritaire, regroupant des élus des deux chambres.
« Il n’était pas juste de priver les plus modestes de cette aide de rentrée qui sert principalement à financer les courses alimentaires », a souligné Bruno Le Maire la semaine dernière au micro de RTL. La prime exceptionnelle de rentrée sera versée au cours du mois de septembre « à ceux qui en ont le plus besoin », a affirmé le ministre de l'Économie, « ceux qui souffrent le plus de l’augmentation des prix alimentaires, des prix des carburants, des prix de l’énergie ».
« Il n’était pas juste de priver les plus modestes de cette aide de rentrée qui sert principalement à financer les courses alimentaires », a souligné Bruno Le Maire la semaine dernière au micro de RTL. La prime exceptionnelle de rentrée sera versée au cours du mois de septembre « à ceux qui en ont le plus besoin », a affirmé le ministre de l'Économie, « ceux qui souffrent le plus de l’augmentation des prix alimentaires, des prix des carburants, des prix de l’énergie ».