LCB, alias La Cigarette du Buraliste, a été dûment homologué par la ministre de la Santé et le secrétaire d’État au Budget le 1er février. Quatre références ont obtenu le feu vert des autorités, et la commercialisation des paquets débutera dans les prochaines semaines. Ces cigarettes seront conçues avec du tabac français, mais produites en Bulgarie. Elles ne seront vendues qu’au sein du réseau de buralistes installés sur le territoire français ; ils sont 25 000 débitants.
Avec cette initiative, les buralistes veulent communiquer leurs difficultés face à un marché parallèle qui représente plus d’une cigarette fumée sur quatre n’est pas achetée en France, selon des chiffres KPMG pour 2015. Devant les prix toujours plus élevés des paquets commercialisés chez les débitants de tabac, les fumeurs s’approvisionnent au delà des frontières du pays (12,5%), ou carrément sous le manteau (14,6%). Sur les 61,5 milliards de cigarettes fumées en France, 16,7 milliards n’ont pas été achetés sur le territoire. Autant de revenus qui échappent aux débitants.
Le paquet de LCB sera vendu 6,60 euros. C’est dans la fourchette des prix pratiqués par la concurrence ; or, pour attirer les consommateurs, il importe que les prix soient moins élevés, en particulier quand il s’agit d’une marque « distributeur » en quelque sorte. Autre écueil, les fumeurs ont leurs habitudes qu’il est généralement très difficile de bousculer.
Avec cette initiative, les buralistes veulent communiquer leurs difficultés face à un marché parallèle qui représente plus d’une cigarette fumée sur quatre n’est pas achetée en France, selon des chiffres KPMG pour 2015. Devant les prix toujours plus élevés des paquets commercialisés chez les débitants de tabac, les fumeurs s’approvisionnent au delà des frontières du pays (12,5%), ou carrément sous le manteau (14,6%). Sur les 61,5 milliards de cigarettes fumées en France, 16,7 milliards n’ont pas été achetés sur le territoire. Autant de revenus qui échappent aux débitants.
Le paquet de LCB sera vendu 6,60 euros. C’est dans la fourchette des prix pratiqués par la concurrence ; or, pour attirer les consommateurs, il importe que les prix soient moins élevés, en particulier quand il s’agit d’une marque « distributeur » en quelque sorte. Autre écueil, les fumeurs ont leurs habitudes qu’il est généralement très difficile de bousculer.