Journal de l'économie

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Les compagnies aériennes françaises ont toujours besoin de l'État





Le 27 Octobre 2021, par Aurélien Delacroix

Les compagnies aériennes françaises sont toujours aux abois, malgré le rebond de l'activité cet été qui leur a permis de refaire un peu de trésorerie. Pas de quoi sortir de l'ornière pour autant : elles demandent un nouveau coup de main de l'État.


Le pavillon français aux abois

C'est un véritable cri du cœur du pavillon français. Les compagnies aériennes sont encore loin d'être sorties de la crise sanitaire. Dans Les Échos, elles demandent à l'État de prolonger ses aides et même, de les amplifier. Air France, Corsair, Air Caraïbes et French Bee seront-elles entendues ? Les pouvoirs publics se sont montrés généreux envers ce secteur économique depuis le début de la pandémie, en multipliant les prêts garantis par l'État (PGE), le financement du chômage partiel et le report du paiement des cotisations sociales. Le gouvernement peut-il en faire encore plus ?

Les transporteurs demandent à l'État de mettre en place une activité partielle de longue durée mieux indemnisée (70% de la rémunération brute), le report du remboursement des cotisations sociales et des PGE à 2024, ainsi qu'un étalement de ce remboursement sur 48 mois. Les entreprises voudraient également une exonération de certaines taxes (taxe de solidarité, taxe de l'aviation civile) pour l'hiver. Il s'agit pour ces sociétés de refaire leur trésorerie pour pouvoir repartir du bon pied.

Report des cotisations, suppression des taxes

Pascal de Izaguirre, le PDG de Corsair, se réjouit devant les caméras de BFM Business du redémarrage de nombreux secteurs économiques. Mais malheureusement, ce n'est pas le cas du secteur aérien. « On espérait que 2021 serait une année de reprise et puis, on subit des stop and go », ajoute-t-il. Certaines destinations long-courriers, comme les Caraïbes ou les États-Unis, sont toujours paralysées, impactant le chiffre d'affaires des entreprises.

Après le rebond estival, l'activité est retombée en septembre, à 52% du niveau d'avant la crise, estime le dirigeant. « Si on regarde le chiffre d’affaires des compagnies, on est à -60% de la référence de 2019 donc c’est une sortie de crise extrêmement lente », détaille-t-il. Dans ce contexte, et au vu du soutien déjà accordé par l'État, il est probable que ce dernier vienne une fois encore à l'aide du secteur.




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