Bilan plus contrasté sur le volet psychosocial
Les salariés ont le sentiment que la quantité et l’intensité du travail qu’on leur demande ont augmenté ces vingt dernières années. C’est là l’un des constats majeurs de l’étude Sumer (Surveillance médicale des expositions des salariés aux risques professionnels) pilotée par le ministère du Travail.
Pourtant, l’exposition prolongée à la manutention manuelle de charge, au stationnement debout ou au piétinement répété, diminue continuellement depuis 1994 pour toutes les catégories socioprofessionnelles et dans la majorité des secteurs, sauf l’agriculture.
Pourtant, l’exposition prolongée à la manutention manuelle de charge, au stationnement debout ou au piétinement répété, diminue continuellement depuis 1994 pour toutes les catégories socioprofessionnelles et dans la majorité des secteurs, sauf l’agriculture.
Le bruit au travail, un souci récurrent
Mais en lieu et place de cette pénibilité, les salariés décrivent aujourd’hui une nouvelle pression, tant du fait de la hiérarchie ou des collègues que d’un contrôle ou suivi informatisé. L’intensité du travail est perçue comme élevée par un tiers des salariés, en raison du rythme imposée ou des objectifs commerciaux. Ils déplorent aussi globalement une perte d’autonomie.
En 2017, 42 % des salariés ne pouvaient pas faire varier leurs délais, contre 35 % en 2003. Par ailleurs, les salariés souffrent toujours du bruit : un tiers d’entre eux sont exposés à des nuisances sonores, ponctuelles ou régulières, selon le ministère du Travail, contre 27% en 1994.
En 2017, 42 % des salariés ne pouvaient pas faire varier leurs délais, contre 35 % en 2003. Par ailleurs, les salariés souffrent toujours du bruit : un tiers d’entre eux sont exposés à des nuisances sonores, ponctuelles ou régulières, selon le ministère du Travail, contre 27% en 1994.