La crise des « gilets jaunes » a eu un impact certain sur l'économie française et aussi sur l'image du pays. L'Union des entreprises de proximité a ainsi calculé une perte à hauteur de 850 millions d'euros suite à la baisse de la fréquentation touristique visible dès le mois de décembre dernier : les hôtels, cafés et restaurants ont subi le mouvement de plein fouet, tandis que l'image de la ville de Paris en a pris également un coup. Elle s'est « dégradée dans l’esprit des visiteurs, qui préfèrent se reporter sur d’autres capitales européennes », relève le rapport parlementaire.
Les actes de vandalisme en eux-mêmes ont engendré le versement par les assurances de 217 millions d'euros d'indemnisations. Mais les conséquences vont au-delà des dégradations matérielles : elles sont certes « considérables », mais « ce sont les pertes d’activité qui constituent le préjudice le plus grave et le plus important et ces dernières ne sont que rarement prises en charge par les assurances ». De fait, le mouvement des « gilets jaunes » s'est incarné par le blocage de ronds-points menant aux centres-villes ou aux zones commerciales, ainsi que par des manifestations chaque samedi.
Les centres-villes en particulier ont été désertés d'un samedi à l'autre alors que ce jour représente en temps normal « la part la plus importante de l’activité hebdomadaire pour les commerces ». Ce d'autant que les manifestations se sont déroulées pendant la période des fêtes de fin d'année et durant les soldes d'hiver. « Les commerçants, les artisans et les restaurateurs enregistrent pour nombre d’entre eux des baisses massives de chiffre d’affaires, estimées en moyenne entre 20 et 30 % le samedi, passé du meilleur au pire jour de la semaine », déplore le rapport.
Les actes de vandalisme en eux-mêmes ont engendré le versement par les assurances de 217 millions d'euros d'indemnisations. Mais les conséquences vont au-delà des dégradations matérielles : elles sont certes « considérables », mais « ce sont les pertes d’activité qui constituent le préjudice le plus grave et le plus important et ces dernières ne sont que rarement prises en charge par les assurances ». De fait, le mouvement des « gilets jaunes » s'est incarné par le blocage de ronds-points menant aux centres-villes ou aux zones commerciales, ainsi que par des manifestations chaque samedi.
Les centres-villes en particulier ont été désertés d'un samedi à l'autre alors que ce jour représente en temps normal « la part la plus importante de l’activité hebdomadaire pour les commerces ». Ce d'autant que les manifestations se sont déroulées pendant la période des fêtes de fin d'année et durant les soldes d'hiver. « Les commerçants, les artisans et les restaurateurs enregistrent pour nombre d’entre eux des baisses massives de chiffre d’affaires, estimées en moyenne entre 20 et 30 % le samedi, passé du meilleur au pire jour de la semaine », déplore le rapport.
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