Près de 40 % de défaillances en moins
Selon la Banque de France, 31.212 entreprises ont déclaré une défaillance l'an dernier. Un volume à comparer aux 51.201 déclarations en 2019 : d'une année sur l'autre, la baisse s'établit donc à 39%. Alors que la crise sanitaire a explosé au printemps dernier, ce recul significatif n'est pas le fait d'un miracle, mais de l'effort de l'État pour soutenir l'économie ! Et d'abord de la suspension ou du report de certaines procédures réglementaires qui ont modifié « temporairement » les dates de caractérisation et de déclaration de l'état de cessation de paiements (déclaration de l'état de cessation de paiements, par exemple).
Au-delà de ces déclarations reportées, l'aide financière des pouvoirs publics a également joué un rôle central dans le maintien en vie de plusieurs entreprises au bord de la catastrophe. Chômage partiel, fonds de solidarité, prêts garantis, report voire annulation de certaines charges sociales… Le gouvernement n'a pas été avare en mesures de soutien, c'est le fameux « quoi qu'il en coûte » théorisé par Emmanuel Macron. De plus, les banques ont autorisé le report des premiers paiements pour rembourser les prêts garantis.
Au-delà de ces déclarations reportées, l'aide financière des pouvoirs publics a également joué un rôle central dans le maintien en vie de plusieurs entreprises au bord de la catastrophe. Chômage partiel, fonds de solidarité, prêts garantis, report voire annulation de certaines charges sociales… Le gouvernement n'a pas été avare en mesures de soutien, c'est le fameux « quoi qu'il en coûte » théorisé par Emmanuel Macron. De plus, les banques ont autorisé le report des premiers paiements pour rembourser les prêts garantis.
Gare au retrait des aides de l'État
Tous ces dispositifs ont apporté des aides de trésorerie conséquentes et permettent aux entreprises de « réduire ou retarder le paiement de certaines charges, et donc le risque de faire défaut sur ces paiements ». Mais à un moment ou à un autre, les choses reviendront à la normale : l'État ne pourra pas éternellement maintenir à bout de bras des entreprises qui, autrement, auraient fait faillite.
À l'heure actuelle, on n'en est pas là. Le gouvernement a indiqué qu'il allait maintenir ses aides pour plusieurs secteurs toujours fermés, comme l'hôtellerie et la restauration, et les aides directes se poursuivent pour d'autres grandes entreprises comme Air France. Ce soutien devrait se poursuivre au moins jusqu'à cet été. Ensuite, il faut craindre une montée en flèche des défaillances pour toutes les entreprises qui verront le filet de sécurité de l'État se dérober sous leurs pieds.
À l'heure actuelle, on n'en est pas là. Le gouvernement a indiqué qu'il allait maintenir ses aides pour plusieurs secteurs toujours fermés, comme l'hôtellerie et la restauration, et les aides directes se poursuivent pour d'autres grandes entreprises comme Air France. Ce soutien devrait se poursuivre au moins jusqu'à cet été. Ensuite, il faut craindre une montée en flèche des défaillances pour toutes les entreprises qui verront le filet de sécurité de l'État se dérober sous leurs pieds.