Exigence de cash
L'affaire avait fait grand bruit il y a quelques mois : Auchan et Carrefour avaient envisagé la possibilité d'un mariage entre les deux enseignes de la grande distribution. Mais si les négociations ont finalement capoté, les discussions se poursuivent au plus haut sommet, selon des informations de BFM TV. Les familles actionnaires poursuivent leurs échanges : les Moulin d'un côté, qui possèdent 11% du capital de Carrefour (plus gros actionnaire), et les Mulliez de l'autre, propriétaire d'Auchan.
La famille Moulin souhaite apporter son capital de Carrefour à la famille Mulliez, mais en cash. Sur les 15 milliards d'euros de la précédente proposition, 30% du paiement était en actions Auchan, un actif difficile à valoriser puisqu'il n'est pas coté en Bourse. D'où l'exigence de cash. Mais les Moulin n'ont pas perdu espoir que la situation finisse par se débloquer.
La famille Moulin souhaite apporter son capital de Carrefour à la famille Mulliez, mais en cash. Sur les 15 milliards d'euros de la précédente proposition, 30% du paiement était en actions Auchan, un actif difficile à valoriser puisqu'il n'est pas coté en Bourse. D'où l'exigence de cash. Mais les Moulin n'ont pas perdu espoir que la situation finisse par se débloquer.
Des solutions pour Auchan
Ce d'autant que l'espoir d'une résolution heureuse existe en face. Malheureusement, les Mulliez n'ont pas le cash demandé. Mais ils seraient prêts à améliorer leur offre, par exemple en apportant d'autres activités du groupe dans l'offre de mariage (Decathlon, Leroy Merlin…). Une manière de valoriser la proposition sans avoir à débourser de l'argent frais.
Autre option : une alliance de circonstance avec un partenaire financier qui permettrait aux Mulliez d'apporter les milliards d'euros supplémentaires qui manquent à l'offre initiale. Néanmoins, ces deux solutions ne sont guère appréciées par certains membres de la famille Mulliez. Le Meccano de l'acquisition de Carrefour se poursuit, avec de nouvelles pièces qui seront probablement apportées dans les prochains mois.
Autre option : une alliance de circonstance avec un partenaire financier qui permettrait aux Mulliez d'apporter les milliards d'euros supplémentaires qui manquent à l'offre initiale. Néanmoins, ces deux solutions ne sont guère appréciées par certains membres de la famille Mulliez. Le Meccano de l'acquisition de Carrefour se poursuit, avec de nouvelles pièces qui seront probablement apportées dans les prochains mois.