« Si des choses ont été faites depuis trois ans, la croissance n'est pas suffisante », a martelé le président de la République, qui a précisé trois des mesures qui entreront en vigueur cette année pour répliquer à cet état d'urgence. La première et la plus visible est un « chèque emploi » de 2 000 euros par an durant deux ans, versé à toute entreprise de moins de 250 salariés pour l'embauche d'un jeune ou d'un chômeur entre 1 et 1,3 Smic. Et ce, qu'il s'agisse d'un CDI ou d'un CDD. Cette mesure est mise en place immédiatement.
Deuxième axe de travail qui fera sans aucun doute grincer bien des dents : le plafonnement des indemnités de licenciements en fonction de l'ancienneté. Ce faisant, François Hollande reprend à son compte une mesure du projet de loi d'Emmanuel Macron, retoquée à l'époque par le conseil constitutionnel. Enfin, le président veut multiplier les formations pour les demandeurs d'emploi : il en faut 500 000 par an, plus 50 000 contrats de professionnalisation.
L'État va mobiliser 2 milliards d'euros dans ces nouvelles mesures, qui seront financées « sans prélèvement supplémentaire ». François Hollande ne signe pas complètement un chèque en blanc aux entreprises : le CICE et le pacte de responsabilité seront bel et bien évalués pour vérifier s'ils sont utilisés de la meilleure manière par les bénéficiaires.
Deuxième axe de travail qui fera sans aucun doute grincer bien des dents : le plafonnement des indemnités de licenciements en fonction de l'ancienneté. Ce faisant, François Hollande reprend à son compte une mesure du projet de loi d'Emmanuel Macron, retoquée à l'époque par le conseil constitutionnel. Enfin, le président veut multiplier les formations pour les demandeurs d'emploi : il en faut 500 000 par an, plus 50 000 contrats de professionnalisation.
L'État va mobiliser 2 milliards d'euros dans ces nouvelles mesures, qui seront financées « sans prélèvement supplémentaire ». François Hollande ne signe pas complètement un chèque en blanc aux entreprises : le CICE et le pacte de responsabilité seront bel et bien évalués pour vérifier s'ils sont utilisés de la meilleure manière par les bénéficiaires.