La SNCM, au bord du dépôt de bilan, doit rembourser la somme de 440 millions d'euros d'aides publiques à Bruxelles.
Une privatisation avec pertes et fracas... Tel est le noir bilan dressé par le rapport de la commission parlementaire lancée en juin dernier sur le sujet de la privatisation de la SNCM. Veolia et les pouvoirs publics seraient grandement responsables de la situation catastrophique de la compagnie maritime.
"Un gâchis épouvantable". Voici comme décrit le rapport des parlementaires rendu public ce jeudi sur la gestion de la privatisation de la SNCM par l'Etat, entre 2005 et 2006. Cette opération aurait fait perdre aux pouvoirs publics la somme de 450 millions d'euros, et sans toutefois résoudre les problèmes de la compagnie maritime. L'action du gouvernement Villepin est très clairement pointée du doigt. Peut être la raison pour laquelle les députés membres de la commission n'ont pas souhaité validé ce rapport final.
"L'Etat est en grande partie responsable de la situation. Il a attendu passivement que les difficultés de trésorerie deviennent insupportables ; la privatisation n'a même jamais été envisagée autrement que dans la précipitation" déclare, sur ce point, le rapport. Mais l'Etat n'est pas le seul à se faire taper sur les doigts. Veolia, l'entreprise qui a racheté la SNCM, est également dans le collimateur des députés.
Pour eux, Veolia "n'avait guère d'expérience, a voulu faire beaucoup de choses, et a finalement effroyablement mal géré". C'est du moins ce qu'estime Paul Giacobbi, rapporteur de la commission, et président du Conseil exécutif de Corse. Résultat des courses, la SNCM est toujours au bord du dépôt de bilan. Tout ça pour... rien.
Certains cependant s'en sont bien sortis. A l'image de Capital partner, un fonds d'investissement partie de l'affaire qui a réalisé notamment une plus-value de 60 millions d'euros en prenant 38 % du capital lors de la privatisation de la compagnie maritime et en revendant cette part à Veolia en 2008. Reste qu'à quelques mois des élections municipales, le dossier est loin d'être réglé et la SNCM se retrouve de plus à rembourser 440 millions d'euros à Bruxelles pour des aides publiques qui n'ont finalement fait que retarder l'échéance du dépôt de bilan, qui approche à grands pas.
"Un gâchis épouvantable". Voici comme décrit le rapport des parlementaires rendu public ce jeudi sur la gestion de la privatisation de la SNCM par l'Etat, entre 2005 et 2006. Cette opération aurait fait perdre aux pouvoirs publics la somme de 450 millions d'euros, et sans toutefois résoudre les problèmes de la compagnie maritime. L'action du gouvernement Villepin est très clairement pointée du doigt. Peut être la raison pour laquelle les députés membres de la commission n'ont pas souhaité validé ce rapport final.
"L'Etat est en grande partie responsable de la situation. Il a attendu passivement que les difficultés de trésorerie deviennent insupportables ; la privatisation n'a même jamais été envisagée autrement que dans la précipitation" déclare, sur ce point, le rapport. Mais l'Etat n'est pas le seul à se faire taper sur les doigts. Veolia, l'entreprise qui a racheté la SNCM, est également dans le collimateur des députés.
Pour eux, Veolia "n'avait guère d'expérience, a voulu faire beaucoup de choses, et a finalement effroyablement mal géré". C'est du moins ce qu'estime Paul Giacobbi, rapporteur de la commission, et président du Conseil exécutif de Corse. Résultat des courses, la SNCM est toujours au bord du dépôt de bilan. Tout ça pour... rien.
Certains cependant s'en sont bien sortis. A l'image de Capital partner, un fonds d'investissement partie de l'affaire qui a réalisé notamment une plus-value de 60 millions d'euros en prenant 38 % du capital lors de la privatisation de la compagnie maritime et en revendant cette part à Veolia en 2008. Reste qu'à quelques mois des élections municipales, le dossier est loin d'être réglé et la SNCM se retrouve de plus à rembourser 440 millions d'euros à Bruxelles pour des aides publiques qui n'ont finalement fait que retarder l'échéance du dépôt de bilan, qui approche à grands pas.