
Selon certaines informations, le projet de la compagnie aérienne, de lancer une filiale à bas coût, Transavia Europe, aurait été retiré mercredi soir. Au même moment, Air France appelait naturellement ses pilotes à reprendre le travail. C’était sans compter l’intervention du SNPL, principal syndicat, en pointe dans ce mouvement social, qui a décidé de poursuivre la grève pour le moment.
Des négociations sont pourtant en cours. Elles ont débuté mercredi 24 septembre au soir et doivent reprendre dans la journée. Jeudi 25 septembre, ce sont finalement 47 % des vols qui seront assurés, avec un taux de pilotes grévistes estimé à 62 % pour la journée, contre 52 % mercredi. La situation semble bloquée pour l’instant même si certains voient déjà l’épilogue d’un mouvement social qui aurait coûté plus de 200 millions d’euros à la compagnie aérienne Air France.
D’après Guillaume Schmid, porte-parole du SNPL, "chaque partie est dans une volonté d’aboutir au plus vite", même si ce dernier précise qu’"on ne lèvera pas le préavis tant que les négociations n’auront pas abouti". Il n’empêche que pour l’heure, le préavis de grève se prolonge jusqu’au 30 septembre prochain.