Journal de l'économie

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Les prix des fruits et légumes résistent à l'inflation





Le 9 Mai 2023, par Aurélien Delacroix

Alors que l'inflation touche de nombreux produits alimentaires, les prix des fruits et légumes restent stables, voire baissent, grâce à des conditions météorologiques favorables et à la concurrence internationale.


Évolution contrastée des prix des fruits et légumes

Selon les relevés de FranceAgrimer relayés par Le Parisien, les prix des fruits et légumes n'ont pas subi la même hausse que d'autres produits alimentaires. Par exemple, le prix d'une barquette de 250 grammes de fraises gariguette est resté relativement stable depuis avril 2021, passant de 3,12 euros à 3,18 euros le mois dernier. D'autres produits, tels que le concombre et les tomates cerises, ont également connu une faible augmentation de prix. En revanche, le kilo de courgettes françaises a baissé de 2,95 euros à 2,48 euros entre avril 2022 et avril 2023, tandis que le kilo de tomates rondes coûte 27 centimes de moins qu'il y a un an (3,62 euros).

Les prix des fruits et légumes sont moins exposés à l'inflation en raison de deux facteurs principaux. Tout d'abord, les conditions météorologiques ont été favorables à la production, avec l'absence de gel ou de grêle qui aurait pu perturber les récoltes. Ensuite, la France importe 70% des fruits et 30% des légumes qu'elle consomme de pays pratiquant des prix plus bas : les agriculteurs français ont donc tendance à contenir leurs prix face à cette concurrence.

Météo et la concurrence internationale

Faut-il pour autant s'attendre à des prix stables pour les fruits et légumes sur le plus long terme ? Tout dépend en fait des conditions météo. Une sécheresse pourrait remettre les choses à plat et faire flamber les prix. Par ailleurs, avec ou sans sécheresse cela n'empêchera pas les prix des produits d'alimentaires de continuer à augmenter.

Selon l'Insee, le reflux de l'inflation n'est pas prévu avant cet été. L'inflation alimentaire s'est établie à 14,9% en moyenne en avril sur un an, alors que la hausse des prix de l'énergie a atteint 7% « seulement », si on peut dire. Les produits alimentaires sont le principal contributeur de l'inflation générale, c'est ce qui explique aussi la volonté du gouvernement de prolonger l'opération « trimestre anti-inflation ».




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