Les réserves de gaz sont faites pour l'hiver
L'Europe possède des stocks de gaz remplis à 92%, selon les dernières estimations de PVM Energy. La météo clémente de l'automne contribuent également à la baisse des cours du gaz, qui sont passés sous la barre des 100 euros le MWh sur le contrat à terme du TTF néerlandais, qui fait référence dans ce domaine. Le mégawattheure était ainsi vendu aux alentours de 98 euros ce mardi.
Un niveau très éloigné des quelque 342 euros le MWh enregistré fin août sur le TTF (un cours à 3 euros de son record historique du mois de mars, juste après l'invasion de l'Ukraine par la Russie). Malgré cette baisse, les prix du gaz demeurent toujours en hausse de 40% depuis le début de l'année. Néanmoins, cette détente participe également de la baisse des cours du pétrole.
Un niveau très éloigné des quelque 342 euros le MWh enregistré fin août sur le TTF (un cours à 3 euros de son record historique du mois de mars, juste après l'invasion de l'Ukraine par la Russie). Malgré cette baisse, les prix du gaz demeurent toujours en hausse de 40% depuis le début de l'année. Néanmoins, cette détente participe également de la baisse des cours du pétrole.
Les prix du pétrole suivent ceux du gaz
Le pétrole peut en effet être une alternative au gaz pour produire de l'électricité ou se chauffer. Des prix du gaz en hausse impliquent donc des cours du pétrole eux aussi en forte progression. L'inverse est aussi vrai : le recul des cours du gaz provoque celui de l'or noir. Ainsi, le baril de Brent tourne à 92 $, tandis que celui du WTI américain était de 84 $.
Des prix certes élevés, mais on est loin des sommets atteints par le pétrole. L'Europe vit cependant à l'heure du dollar : il suffit que la devise américaine enchérisse pour que les prix du pétrole soient mécaniquement plus élevés. Néanmoins, à l'heure actuelle cette détente ne peut être que positive après des mois à payer l'énergie extrêmement cher.
Des prix certes élevés, mais on est loin des sommets atteints par le pétrole. L'Europe vit cependant à l'heure du dollar : il suffit que la devise américaine enchérisse pour que les prix du pétrole soient mécaniquement plus élevés. Néanmoins, à l'heure actuelle cette détente ne peut être que positive après des mois à payer l'énergie extrêmement cher.