
Tous les secteurs pourraient en pâtir.
Les robots pourraient contrarier les plans de relance de l’emploi en France. L’emploi se porte mal, cela pourrait empirer d’ici dix ans. D’après une étude du cabinet Roland Berger, l’essor de la robotisation dans les entreprises français pourrait avoir pour conséquence indirecte une augmentation du nombre de chômeurs de 18 %, en 2025.
En clair, et bien que le chômage continue d’augmenter, toutes les mesures que les politiques pourraient lancer pour inverser la courbe du chômage seraient annihilées par cette vague de robotisation. Les robots remplaceraient donc les salariés, dont les métiers disparaîtraient purement et simplement.
Cela n’a rien d’un scénario de science-fiction. Et personne n’est à l’abri. Du simple policier, en passant par les agriculteurs, les journalistes, les salariés des entreprises, de nombreux travailleurs se retrouveraient au chômage, remplacés par des robots capables d’une charge de travail bien supérieure à l’être humain.
Ce n’est pas tout. Alors que ces robots feraient augmenter le chômage en France, ils augmenteraient également le pouvoir d’achat des Français qui, d’ici dix ans, auraient la chance d’avoir toujours un emploi. L’équation du cabinet Roland Berger est simple. Les entreprises réaliseraient 30 milliards d’euros de gains en productivité par an, ce qui devrait permettre de rendre 13 milliards d’euros de pouvoir d’achat aux ménages, grâce à la baisse des prix et à l’augmentation des dividendes pour les actionnaires.