Ce blocage, qui était effectif depuis dimanche soir, visait à protester contre l'importation d'huile de palme en provenance d'Asie pour alimenter une bioraffinerie du groupe pétrolier. Les agriculteurs craignaient que ces importations n'aient un impact sur la filière française du biocarburant, qui est alimenté par le colza. Sans compter que l'huile de palme, dont l'importation est moins coûteuse, contribue à la déforestation en Asie du Sud-Est et en Indonésie... La FNSEA et les Jeunes agriculteurs ont donc bloqué une quinzaine de sites de Total, dans l'espoir de faire plier le gouvernement et l'entreprise.
Après une mobilisation de deux jours, les agriculteurs ont obtenu une rencontre au ministère de l'Agriculture avec Stéphane Travert, le ministre en charge. Puis, ce mercredi, ils ont tenu une conférence de presse commune pour annoncer que le mouvement était suspendu. En conséquence, les blocages des dépôts et des raffineries ont été levés, une suspension progressive a expliqué Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA. "Tout ne s'arrête pas aujourd'hui, on continue à travailler, mais l'affirmation que nous attendions, c'est la reconnaissance des distorsions [de concurrence]", précise-t-elle.
La réunion avec les autorités a permis aux agriculteurs d'obtenir des "éléments écrits sur le pourquoi de ces distorsions", ainsi que la garantie d'un meilleur étiquetage des produits "qui informent et protègent les consommateurs". En revanche, le ministère ne s'est pas engagé sur les allègements du coût du travail pour les travailleurs saisonniers.
Après une mobilisation de deux jours, les agriculteurs ont obtenu une rencontre au ministère de l'Agriculture avec Stéphane Travert, le ministre en charge. Puis, ce mercredi, ils ont tenu une conférence de presse commune pour annoncer que le mouvement était suspendu. En conséquence, les blocages des dépôts et des raffineries ont été levés, une suspension progressive a expliqué Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA. "Tout ne s'arrête pas aujourd'hui, on continue à travailler, mais l'affirmation que nous attendions, c'est la reconnaissance des distorsions [de concurrence]", précise-t-elle.
La réunion avec les autorités a permis aux agriculteurs d'obtenir des "éléments écrits sur le pourquoi de ces distorsions", ainsi que la garantie d'un meilleur étiquetage des produits "qui informent et protègent les consommateurs". En revanche, le ministère ne s'est pas engagé sur les allègements du coût du travail pour les travailleurs saisonniers.