La France semble avoir changé de stratégie envers Bruxelles. Alors que le gouvernement avait affirmé vouloir renégocier la question de la réduction du déficit, notamment en termes de délai, il semble que désormais il ne soit plus question de chercher à obtenir du temps supplémentaire. Bruxelles, qui avait déjà accordé deux ans de plus à la France (l’objectif était initialement prévu pour 2013) avait en effet laissé entendre qu’il ne serait pas question de renégociation.
Michel Sapin a donc réaffirmé l’intention de la France de réduire son déficit public en dessous des 3% en 2015 alors qu’en 2013 le déficit a été de 4,3% (supérieur aux attentes du gouvernement qui tablait sur 4,1% et de Bruxelles qui, moins optimiste, prévoyait 4,2%).
Le ministre des Finances a toutefois réaffirmé son intention d’entamer une discussion non pas sur les délais ou l’objectif mais sur « le rythme adapté à la situation ». Il s’estime mépris par les médias et précise sa pensée : « Nous avons parlé de rythme, (...) et les gens pensent tout de suite que ça veut dire ralentir. Eh bien, pas du tout. »
Toutefois, la Commission Européenne et de nombreux experts estiment impossible que la France tienne ses engagements, ce qui la conduirait à subir des sanctions. D’autant plus que Bruxelles a déjà prévenu le gouvernement qu’elle allait surveiller l’évolution du dossier. D’autres pays, comme l’Italie, ont en effet réussi leur pari : Rome a enregistré, en 2013, un déficit de 2,7% en accord avec Bruxelles et dans les délais.
Michel Sapin a donc réaffirmé l’intention de la France de réduire son déficit public en dessous des 3% en 2015 alors qu’en 2013 le déficit a été de 4,3% (supérieur aux attentes du gouvernement qui tablait sur 4,1% et de Bruxelles qui, moins optimiste, prévoyait 4,2%).
Le ministre des Finances a toutefois réaffirmé son intention d’entamer une discussion non pas sur les délais ou l’objectif mais sur « le rythme adapté à la situation ». Il s’estime mépris par les médias et précise sa pensée : « Nous avons parlé de rythme, (...) et les gens pensent tout de suite que ça veut dire ralentir. Eh bien, pas du tout. »
Toutefois, la Commission Européenne et de nombreux experts estiment impossible que la France tienne ses engagements, ce qui la conduirait à subir des sanctions. D’autant plus que Bruxelles a déjà prévenu le gouvernement qu’elle allait surveiller l’évolution du dossier. D’autres pays, comme l’Italie, ont en effet réussi leur pari : Rome a enregistré, en 2013, un déficit de 2,7% en accord avec Bruxelles et dans les délais.