Des sous-marins polyvalents pour des missions stratégiques
Naval Group a officialisé un contrat d’envergure avec la marine royale néerlandaise. Le géant français de la construction navale fournira quatre sous-marins de type Barracuda pour un montant de 5,65 milliards d’euros. Cette somme couvre non seulement la construction des navires, mais également leur exploitation future et une provision pour risques.
Ces submersibles, qui seront livrés en deux phases, viennent répondre à l’urgence pour la marine néerlandaise de renouveler sa flotte. Le premier des quatre sous-marins de la classe Walrus a été retiré du service en octobre 2023, rendant impératif le remplacement des navires vieillissants. Ainsi, les deux premiers sous-marins, nommés Orka (Orque) et Zwaardvis (Espadon), seront livrés en 2034, tandis que les deux suivants, Barracuda et Tijgerhaai (Requin-tigre), seront achevés d’ici 2039.
L’aboutissement de cette vente est un succès commercial pour Naval Group, qui était en compétition avec l'allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) et le néerlandais Damen, associé au suédois Saab. Ces concurrents avaient déposé plusieurs recours, mais ceux-ci ont été rejetés en juillet, ouvrant la voie à la signature définitive de l’accord.
Les futurs sous-marins, d’un poids de 3.000 tonnes en plongée, rempliront plusieurs missions stratégiques pour la marine royale néerlandaise. Ils seront capables de détecter et de détruire des sous-marins et navires ennemis, de recueillir des informations sensibles, et de participer à des opérations spéciales, y compris en temps de paix. Naval Group souligne que ces submersibles seront « extrêmement silencieux, puissants et polyvalents, capables d’être déployés loin et pour de longues durées ».
Ces submersibles, qui seront livrés en deux phases, viennent répondre à l’urgence pour la marine néerlandaise de renouveler sa flotte. Le premier des quatre sous-marins de la classe Walrus a été retiré du service en octobre 2023, rendant impératif le remplacement des navires vieillissants. Ainsi, les deux premiers sous-marins, nommés Orka (Orque) et Zwaardvis (Espadon), seront livrés en 2034, tandis que les deux suivants, Barracuda et Tijgerhaai (Requin-tigre), seront achevés d’ici 2039.
L’aboutissement de cette vente est un succès commercial pour Naval Group, qui était en compétition avec l'allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) et le néerlandais Damen, associé au suédois Saab. Ces concurrents avaient déposé plusieurs recours, mais ceux-ci ont été rejetés en juillet, ouvrant la voie à la signature définitive de l’accord.
Les futurs sous-marins, d’un poids de 3.000 tonnes en plongée, rempliront plusieurs missions stratégiques pour la marine royale néerlandaise. Ils seront capables de détecter et de détruire des sous-marins et navires ennemis, de recueillir des informations sensibles, et de participer à des opérations spéciales, y compris en temps de paix. Naval Group souligne que ces submersibles seront « extrêmement silencieux, puissants et polyvalents, capables d’être déployés loin et pour de longues durées ».
Une coopération industrielle renforcée entre la France et les Pays-Bas
Les sous-marins seront également équipés du système de gestion de combat (CMS), conçu par Naval Group, pour opérer des torpilles ainsi que des missiles de croisière américains tels que les Tomahawk, renforçant leur capacité offensive et défensive. Cette flexibilité correspond aux besoins des Pays-Bas, qui doivent non seulement protéger leurs infrastructures maritimes, mais aussi défendre leurs territoires d’outre-mer, tout en s’inscrivant dans une vision expéditionnaire internationale.
Ce contrat s’accompagne d’un important volet de coopération industrielle, évalué à près d’un milliard d’euros. Le programme prévoit une collaboration étroite entre Naval Group et les entreprises néerlandaises, notamment le chantier naval Royal IHC et l’équipementier Thales. Cette collaboration vise à renforcer l’autonomie stratégique des Pays-Bas dans le domaine naval.
« Beaucoup d’entreprises néerlandaises participeront à ce projet », a déclaré un représentant de Naval Group, en évoquant un environnement industriel dynamique. Les sous-ensembles des sous-marins seront construits aux Pays-Bas, tandis que les coques et l’intégration se feront en France, notamment dans les chantiers de Cherbourg.
Cette coopération sur vingt ans offrira aux entreprises néerlandaises une intégration dans la chaîne d’approvisionnement de Naval Group, notamment pour le maintien en condition opérationnelle (MCO) des sous-marins. Cette stratégie renforce non seulement les liens industriels entre les deux pays, mais également leur positionnement stratégique sur la scène maritime internationale.
Ce contrat s’accompagne d’un important volet de coopération industrielle, évalué à près d’un milliard d’euros. Le programme prévoit une collaboration étroite entre Naval Group et les entreprises néerlandaises, notamment le chantier naval Royal IHC et l’équipementier Thales. Cette collaboration vise à renforcer l’autonomie stratégique des Pays-Bas dans le domaine naval.
« Beaucoup d’entreprises néerlandaises participeront à ce projet », a déclaré un représentant de Naval Group, en évoquant un environnement industriel dynamique. Les sous-ensembles des sous-marins seront construits aux Pays-Bas, tandis que les coques et l’intégration se feront en France, notamment dans les chantiers de Cherbourg.
Cette coopération sur vingt ans offrira aux entreprises néerlandaises une intégration dans la chaîne d’approvisionnement de Naval Group, notamment pour le maintien en condition opérationnelle (MCO) des sous-marins. Cette stratégie renforce non seulement les liens industriels entre les deux pays, mais également leur positionnement stratégique sur la scène maritime internationale.