D'ici 2022, le groupe Nissan aura supprimé 12 500 emplois partout dans le monde. Une véritable purge qui touchera surtout les sites étrangers (hors Japon) du constructeur. L'entreprise va également réduire une partie de sa production, cette potion amère devant permettre à Nissan de redresser ses comptes et repartir de l'avant. Tous les signaux ou presque sont au rouge, à commencer par le bénéfice d'exploitation qui a plongé de 98,5% au premier trimestre de l'exercice en cours : il s'établit à l'équivalent de 13,3 millions d'euros seulement. Très loin du consensus des analystes.
En revanche, Nissan a maintenu sa prévision de bénéfice à 320 milliards de yens pour l'exercice en cours qui s'achèvera fin mars 2020. Ce sera tout de même 28% de moins que durant le précédent exercice 2018/2019. Ce bénéfice sera tout simplement la plus mauvaise performance financière du constructeur automobile en dix ans. Les coûts de l'entreprise, en particulier en Amérique du Nord, ont augmenté en raison de la forte concurrence, qui oblige tous les constructeurs à consentir des rabais toujours plus importants.
Par ailleurs, Nissan doit toujours composer avec le scandale Carlos Ghosn. L'ex-président du groupe est en délicatesse avec la justice japonaise en raison de soupçons de malversations financières. Hiroto Saikawa, le directeur général de Nissan, a aussi indiqué qu'il allait préparer une nouvelle génération de dirigeants allait reprendre les rênes de l'entreprise en 2022, après la mise en œuvre de la restructuration.
En revanche, Nissan a maintenu sa prévision de bénéfice à 320 milliards de yens pour l'exercice en cours qui s'achèvera fin mars 2020. Ce sera tout de même 28% de moins que durant le précédent exercice 2018/2019. Ce bénéfice sera tout simplement la plus mauvaise performance financière du constructeur automobile en dix ans. Les coûts de l'entreprise, en particulier en Amérique du Nord, ont augmenté en raison de la forte concurrence, qui oblige tous les constructeurs à consentir des rabais toujours plus importants.
Par ailleurs, Nissan doit toujours composer avec le scandale Carlos Ghosn. L'ex-président du groupe est en délicatesse avec la justice japonaise en raison de soupçons de malversations financières. Hiroto Saikawa, le directeur général de Nissan, a aussi indiqué qu'il allait préparer une nouvelle génération de dirigeants allait reprendre les rênes de l'entreprise en 2022, après la mise en œuvre de la restructuration.