Prise en compte des alternants
Au premier trimestre, il s’est créé 69.500 postes dans le secteur privé, selon les derniers chiffres de l’Insee. Cela représente une progression de 0,3% par rapport au précédent trimestre. Ce chiffre est sans surprise, puisqu’il est en ligne avec l’estimation flash de début mai. La croissance du nombre de création de postes ralentit cependant puisqu’elle avait été de 0,8% au quatrième trimestre 2021.
L’institut des statistiques a revu ce dernier chiffre à la hausse, puisque l’estimation précédente donnait la progression de l’emploi salarié à +0,6%. En fait, l’Insee a décidé de prendre en compte les alternants dans sa méthode de calcul : « les alternants relèvent sans ambiguïté de l'emploi, selon les définitions du Bureau international du travail (BIT) ». Par conséquent, les créations d’emploi ont fortement augmenté entre 2019 et 2020.
L’institut des statistiques a revu ce dernier chiffre à la hausse, puisque l’estimation précédente donnait la progression de l’emploi salarié à +0,6%. En fait, l’Insee a décidé de prendre en compte les alternants dans sa méthode de calcul : « les alternants relèvent sans ambiguïté de l'emploi, selon les définitions du Bureau international du travail (BIT) ». Par conséquent, les créations d’emploi ont fortement augmenté entre 2019 et 2020.
Mieux qu’avant la crise sanitaire
La révision conduit l’Insee à comptabiliser 240.000 créations d'emplois supplémentaires entre fin 2019 et fin 2021, d’après l’Insee. Une fois ce changement intégré, l’emploi salarié au premier trimestre dépasse nettement le niveau d’il y a un an, de 3,6%, soit 724.900 emplois. L’Insee indique qu’un tiers de cette hausse provient du dynamisme des contrats en alternative, notamment en apprentissage.
Par rapport à fin 2019, avant la crise sanitaire, l’emploi salarié privé est 3,3% plus élevé (soit 651.700 emplois). Néanmoins, ces bons résultats ne doivent pas masquer le bilan de l’intérim, qui baisse au premier trimestre de 1,7%. Une première après sept trimestres consécutifs de hausse. Or, l’intérim est la « boussole » de l’emploi et donne une indication de l’avenir pour l’ensemble du marché.
Par rapport à fin 2019, avant la crise sanitaire, l’emploi salarié privé est 3,3% plus élevé (soit 651.700 emplois). Néanmoins, ces bons résultats ne doivent pas masquer le bilan de l’intérim, qui baisse au premier trimestre de 1,7%. Une première après sept trimestres consécutifs de hausse. Or, l’intérim est la « boussole » de l’emploi et donne une indication de l’avenir pour l’ensemble du marché.