Cette nouvelle manifestation est organisée deux jours avant une autre journée d'action, mise sur pied cette fois par le parti de Jean-Luc Mélenchon, La France insoumise. Ce dernier entend dénoncer le « coup d'État social » du gouvernement qui, comme l'avait promis Emmanuel Macron, va réformer le marché du travail par ordonnances. Plusieurs actions sont prévues ce jeudi, en particulier au niveau de la production d'électricité qui devrait baisser, prévient la Fédération nationale des mines et de l'énergie CGT. À partir du 25 septembre, ce sera au tour des routiers CGT et FO de lancer une grève reconductible qui pourrait bloquer des dépôts de carburant.
Bref, les Français peuvent s'attendre à quelques semaines difficiles. « Je respecte le droit de manifester mais je m'oppose au fait qu'on "emmerde" les chefs d'entreprise mais aussi ceux qui vont bosser, ceux qui vont à l'école, qui passent des examens », a réagi Christophe Castaner durant l'émission des Grandes Gueules sur RMC. Le porte-parole du gouvernement a martelé qu'on n'avait « pas le droit de bloquer », en prenant un exemple : « il y a trois mois il y a eu le blocage des centres d'approvisionnement, tout de suite le gouvernement a discuté et a posé le principe qu'on ne laisserait pas la France bloquée ».
Christophe Castaner a également rappelé qu'il y avait un « pouvoir légitime », qu'Emmanuel Macron avait été élu président et qu'il y avait eu des législatives qui « ont conforté et ont donné une majorité » au président de la République. Des arguments pour le chef de l'État et son gouvernement, mais les syndicats l'entendront-ils de cette oreille ? Ils n'en donnent pas l'air en tout cas.
Bref, les Français peuvent s'attendre à quelques semaines difficiles. « Je respecte le droit de manifester mais je m'oppose au fait qu'on "emmerde" les chefs d'entreprise mais aussi ceux qui vont bosser, ceux qui vont à l'école, qui passent des examens », a réagi Christophe Castaner durant l'émission des Grandes Gueules sur RMC. Le porte-parole du gouvernement a martelé qu'on n'avait « pas le droit de bloquer », en prenant un exemple : « il y a trois mois il y a eu le blocage des centres d'approvisionnement, tout de suite le gouvernement a discuté et a posé le principe qu'on ne laisserait pas la France bloquée ».
Christophe Castaner a également rappelé qu'il y avait un « pouvoir légitime », qu'Emmanuel Macron avait été élu président et qu'il y avait eu des législatives qui « ont conforté et ont donné une majorité » au président de la République. Des arguments pour le chef de l'État et son gouvernement, mais les syndicats l'entendront-ils de cette oreille ? Ils n'en donnent pas l'air en tout cas.