Révision à la hausse de la croissance attendue
La production manufacturière, la reprise du transport mondial de marchandises, ou encore la consommation qui repart : ce sont ces signaux positifs qui permettent à l'OCDE de relever le niveau de la croissance mondiale pour 2021 et 2022. Dans le détail, alors que l'institution basée à Paris annonçait une croissance de 5,6% cette année, elle devrait finalement s'établir à 5,8%. Et pour l'année prochaine, cette croissance mondiale va être de 4,4% au lieu de 4%.
L'Organisation de coopération et de développement économiques salue les efforts des gouvernements dans leur campagne de vaccination : près de 2 milliards de doses de vaccins ont été administrées, indique l'OCDE. Par ailleurs, « jamais (…) on aura vu des politiques publiques aussi rapides et efficaces, que ce soit en matière de santé, de développement d'un vaccin ou sur le plan monétaire, budgétaire ou financier », se réjouit le rapport.
L'Organisation de coopération et de développement économiques salue les efforts des gouvernements dans leur campagne de vaccination : près de 2 milliards de doses de vaccins ont été administrées, indique l'OCDE. Par ailleurs, « jamais (…) on aura vu des politiques publiques aussi rapides et efficaces, que ce soit en matière de santé, de développement d'un vaccin ou sur le plan monétaire, budgétaire ou financier », se réjouit le rapport.
La France à près de 6%
Pour ce qui concerne la France, l'OCDE prévoit une croissance de 5,8% en 2021, bien plus que la prévision gouvernementale de 5%. Bercy attend ce rebond avec impatience, au vu de l'effondrement du produit intérieur brut en 2020 (-8%). Toutefois, l'organisation prévient de la persistance de « vents contraires » : « tant que la grande majorité de la population mondiale ne sera pas vaccinée, nous restons tous à la merci de l'émergence de nouveaux variants ».
En cas de reconfinements, la confiance des consommateurs s'effondrera et bon nombre d'entreprises pourraient faire faillite. Par ailleurs, l'OCDE s'inquiète de la nervosité des marchés financiers qui regardent avec angoisse les poussées inflationnistes. La crainte est qu'une hausse des taux d'intérêt pourrait compromettre la reprise.
En cas de reconfinements, la confiance des consommateurs s'effondrera et bon nombre d'entreprises pourraient faire faillite. Par ailleurs, l'OCDE s'inquiète de la nervosité des marchés financiers qui regardent avec angoisse les poussées inflationnistes. La crainte est qu'une hausse des taux d'intérêt pourrait compromettre la reprise.