Une fusion entre deux égaux
Les marques du groupe PSA (Peugeot, Citroën, DS et Opel/Vauxhall) cohabiteront bientôt avec celles de Fiat Chrysler (FCA) : Alfa Romeo, Dodge, Jeep, Lancia, Maserati, et bien sûr Fiat et Chrysler. Les deux entreprises ont annoncé, dans un communiqué commun, la signature d'un accord de rapprochement engageant pour une fusion « entre égaux ». Ensemble, l'entité sera le quatrième constructeur automobile mondial, derrière Volkswagen, l'Alliance Renault Nissan Mitsubishi et Toyota.
La fusion sera réalisée « sous 12 à 15 mois », précise le communiqué. Les deux entreprises vont devoir obtenir le feu vert des autorités de régulation dans le monde. C'est aux Pays-Bas que se trouvera le siège de PSA FCA, mais les constructeurs resteront cotés à Paris, à Milan et à New York. Carlos Tavares, le patron de PSA, devient le directeur général de l'entité, tandis que John Elkann, président de FCA, sera président du groupe fusionné dont le nom sera connu dans les prochains mois.
La fusion sera réalisée « sous 12 à 15 mois », précise le communiqué. Les deux entreprises vont devoir obtenir le feu vert des autorités de régulation dans le monde. C'est aux Pays-Bas que se trouvera le siège de PSA FCA, mais les constructeurs resteront cotés à Paris, à Milan et à New York. Carlos Tavares, le patron de PSA, devient le directeur général de l'entité, tandis que John Elkann, président de FCA, sera président du groupe fusionné dont le nom sera connu dans les prochains mois.
Le quatrième constructeur mondial
Ensemble, PSA et FCA emploieront plus de 400 000 personnes. Le chiffre d'affaires annuel de la nouvelle entreprise s'élève à 170 milliards d'euros. Elle écoule 8,7 millions de véhicules, avec les capacités industrielles pour produire encore plus de voitures. Les synergies attendues en année pleine sont estimées à « environ 3,7 milliards d'euros ». Et les deux groupes précisent qu'aucune fermeture d'usine ne sera liée à l'opération.
40% de ces synergies issues de la fusion proviendront des économies « liées aux technologies, aux produits et plateformes ». Les économies sur les achats représenteront 40% des 3,7 milliards d'euros de synergies. Le reste, c'est à dire 20%, seront tirés d'autres domaines comme le marketing, l'informatique, la logistique ou encore les frais généraux. Ces économies serviront à l'investissement dans l'automobile propre et dans les nouvelles mobilités.
40% de ces synergies issues de la fusion proviendront des économies « liées aux technologies, aux produits et plateformes ». Les économies sur les achats représenteront 40% des 3,7 milliards d'euros de synergies. Le reste, c'est à dire 20%, seront tirés d'autres domaines comme le marketing, l'informatique, la logistique ou encore les frais généraux. Ces économies serviront à l'investissement dans l'automobile propre et dans les nouvelles mobilités.