Un appel d'offres d'envergure pour les parcs éoliens en mer
Le secrétaire d'État chargé de la Mer, Hervé Berville, a annoncé en début de semaine que le gouvernement a l'intention de lancer en 2025 un appel d'offres « massif » pour la création de parcs éoliens en mer. Cet appel d'offres s'inscrit dans une stratégie plus large visant à étendre l'éolien offshore pour répondre aux enjeux énergétiques et climatiques du pays.
L'objectif intermédiaire fixé par l'État est de disposer de 18 gigawatts (GW) de parcs marins d'ici 2035. Avec 8 GW actuellement en construction ou planifiés, il reste donc 10 GW à attribuer à des développeurs, soit environ une dizaine de parcs. Selon Berville, cet appel d'offres substantiel est nécessaire pour surmonter « ce mur énergétique ». Actuellement, un seul parc offshore est opérationnel en France, au large de Saint-Nazaire, tandis que des pays comme le Royaume-Uni et le Danemark disposent déjà de plusieurs grands parcs en mer.
L'objectif intermédiaire fixé par l'État est de disposer de 18 gigawatts (GW) de parcs marins d'ici 2035. Avec 8 GW actuellement en construction ou planifiés, il reste donc 10 GW à attribuer à des développeurs, soit environ une dizaine de parcs. Selon Berville, cet appel d'offres substantiel est nécessaire pour surmonter « ce mur énergétique ». Actuellement, un seul parc offshore est opérationnel en France, au large de Saint-Nazaire, tandis que des pays comme le Royaume-Uni et le Danemark disposent déjà de plusieurs grands parcs en mer.
Une planification nécessaire pour un futur énergétique sûr
La mise en service d'un parc nécessitant 7 à 8 ans en France, le secrétaire d'État a mentionné qu'il serait souhaitable de lancer un appel d'offres de 10 GW en 2025. Cependant, le volume exact sera déterminé à l'issue du processus de planification, qui prendra en compte les capacités de raccordement, la disponibilité des compétences, les ports, etc. Hervé Berville a souligné qu'il est impératif d'agir rapidement, insistant sur l'enjeu de sécurité énergétique : « le bouclage énergétique de la France d'ici 2035-40 est loin d'être garanti ».
La planification inclura également un débat public organisé à l'automne sur toutes les façades maritimes, sous l'égide de la Commission nationale du débat public (CNDP). Les développeurs de projets ont insisté sur l'importance d'une visibilité à moyen et long terme, en particulier pour des raisons industrielles.
La planification inclura également un débat public organisé à l'automne sur toutes les façades maritimes, sous l'égide de la Commission nationale du débat public (CNDP). Les développeurs de projets ont insisté sur l'importance d'une visibilité à moyen et long terme, en particulier pour des raisons industrielles.