Le Parlement Européen avait finalement décidé de ne pas interdire le chalutage mais tout simplement de l’encadrer un peu mieux. Une décision insuffisante pour les ONG et les écologistes qui espéraient une interdiction du chalutage pure et simple. Mais le scandale qu’avait fait cette histoire, porté surtout par une bande dessinée sur internet, aura été entendu par le groupe de grande distribution.
Intermarché s’est en effet engagé à ne plus faire de chalutage en dessous de 800 mètres de profondeur d’ici à 2015. Une décision qui a été saluée par les ONG et les écologistes comme Bloom, WWF et Deep Sea Conservation Coalition.
C’est également un très bon moyen pour Intermarché de se défaire d’une partie de cette image très négative qui lui est restée sur le dos depuis le scandale et le bad buzz sur Internet. Toutefois, si c’est un début, pour certaines ONG ce n’est pas encore assez.
Philippe Germa, directeur de WWF France, estime en effet que si c’est une « bonne nouvelle pour la biodiversité » le seuil de 800 mètres de profondeur est « encore trop profond par rapport à la vulnérabilité des espèces ».
Pour GreenPeace, par exemple, ne pas faire de chalutage en dessous de 600 mètres de profondeur serait suffisant pour « mettre fin à l’exploitation des écosystèmes profonds les plus vulnérables ». Mais la décision de Scapêche reste une bonne chose et surtout semble dictée par une volonté de responsabilité envers les fonds marins puisque le Parlement européen n’a pas demandé que le chalutage ne soit pas pratiqué en dessous du seuil des 800 mètres de profondeur.
Intermarché s’est en effet engagé à ne plus faire de chalutage en dessous de 800 mètres de profondeur d’ici à 2015. Une décision qui a été saluée par les ONG et les écologistes comme Bloom, WWF et Deep Sea Conservation Coalition.
C’est également un très bon moyen pour Intermarché de se défaire d’une partie de cette image très négative qui lui est restée sur le dos depuis le scandale et le bad buzz sur Internet. Toutefois, si c’est un début, pour certaines ONG ce n’est pas encore assez.
Philippe Germa, directeur de WWF France, estime en effet que si c’est une « bonne nouvelle pour la biodiversité » le seuil de 800 mètres de profondeur est « encore trop profond par rapport à la vulnérabilité des espèces ».
Pour GreenPeace, par exemple, ne pas faire de chalutage en dessous de 600 mètres de profondeur serait suffisant pour « mettre fin à l’exploitation des écosystèmes profonds les plus vulnérables ». Mais la décision de Scapêche reste une bonne chose et surtout semble dictée par une volonté de responsabilité envers les fonds marins puisque le Parlement européen n’a pas demandé que le chalutage ne soit pas pratiqué en dessous du seuil des 800 mètres de profondeur.