L’Opep+ ne change pas sa prévision de production
La dernière réunion de l’Opep+, organisation composée des pays de l’Opep et leurs alliés, dont fait partie la Russie, ne s’est pas terminée comme l’espéraient les Occidentaux. Malgré les appels répétés de ces derniers à augmenter la production journalière de pétrole, afin de faire baisser les prix du brut en Bourse, aucune mesure majeure n’a été adoptée.
Le 31 mars 2022, l’Opep+ a donc annoncé qu’elle augmenterait de 432.000 barils de pétrole sa production quotidienne. Une décision qui ne change pas ses plans : depuis plusieurs mois, l’Opep+ augmente chaque mois sa production de près de 400.000 barils de pétrole par jour, ce qui fait que la production reste inférieure à ses niveaux pré-pandémiques. La demande, en forte augmentation, et l’offre, plus basse que ce qui est nécessaire, créent alors des tensions en Bourse qui ont poussé le baril de pétrole au-delà des 100 dollars le baril.
Le 31 mars 2022, l’Opep+ a donc annoncé qu’elle augmenterait de 432.000 barils de pétrole sa production quotidienne. Une décision qui ne change pas ses plans : depuis plusieurs mois, l’Opep+ augmente chaque mois sa production de près de 400.000 barils de pétrole par jour, ce qui fait que la production reste inférieure à ses niveaux pré-pandémiques. La demande, en forte augmentation, et l’offre, plus basse que ce qui est nécessaire, créent alors des tensions en Bourse qui ont poussé le baril de pétrole au-delà des 100 dollars le baril.
Les États-Unis vont puiser dans leurs réserves stratégiques
Face au refus de l’Opep+ d’augmenter sa production plus que prévue, les États-Unis ont annoncé, jeudi 31 mars 2022, des mesures drastiques : le pays va puiser dans ses réserves stratégiques, composées de plus de 550 millions de barils de brut. Objectif : alléger le poids de l’énergie et des carburants sur l’activité américaine.
La Maison Blanche a validé le principe de l’utilisation de près d’un million de barils par jour issus de ces réserves, un niveau inédit. Une décision qui a immédiatement causé une chute du prix du brut en Bourse, qui est passé de plus de 110 à moins de 104 dollars le baril en 24 heures.
La Maison Blanche a validé le principe de l’utilisation de près d’un million de barils par jour issus de ces réserves, un niveau inédit. Une décision qui a immédiatement causé une chute du prix du brut en Bourse, qui est passé de plus de 110 à moins de 104 dollars le baril en 24 heures.