Quatre axes pour l'urgence sociale et les inégalités structurelles
Elisabeth Borne, a annoncé en début de semaine un programme de lutte contre la pauvreté axé sur quatre grands thèmes : prévention de la pauvreté dès l'enfance, retour à l'emploi, lutte contre l'exclusion et mesures pour alléger l'impact de la transition écologique sur les plus vulnérables. Ce plan, baptisé « Pacte des solidarités », reprend plusieurs mesures du plan précédent lancé en 2018 et doté de 8 milliards d'euros. La nouvelle stratégie prévoit une augmentation de 50 % des crédits dédiés à la lutte contre la pauvreté par rapport à la précédente.
Selon la Première ministre, l'objectif est de « répondre à l'urgence de la situation sociale » et de « corriger les inégalités structurelles ». Le gouvernement compte notamment mettre en place des mesures spécifiques pour les territoires d'Outre-mer, particulièrement touchés par la pauvreté.
Selon la Première ministre, l'objectif est de « répondre à l'urgence de la situation sociale » et de « corriger les inégalités structurelles ». Le gouvernement compte notamment mettre en place des mesures spécifiques pour les territoires d'Outre-mer, particulièrement touchés par la pauvreté.
Plan pauvreté : les associations entre prudence et scepticisme
Parmi les mesures concrètes annoncées, on retrouve la création d'un « pass colo » pour les enfants de CM2 et la mise en place de 200.000 places de crèches d'ici à 2030. Le gouvernement entend également poursuivre la distribution de petits déjeuners gratuits dans certaines écoles. Dans le domaine de l'emploi, une prime de reprise d'activité est prévue pour encourager le retour à l'emploi. En outre, le plan prévoit le maintien des 203.000 places d'hébergement d'urgence existantes, ainsi que la mise en œuvre d'un second plan quinquennal « Logement d'abord », destiné à aider les personnes sans domicile à accéder à un logement.
Les associations de lutte contre la pauvreté ont accueilli ce plan avec prudence. Elles jugent ces mesures comme allant « dans le bon sens » mais les considèrent « largement insuffisantes ». Parmi les revendications non satisfaites, on note une demande de revalorisation des minimas sociaux, une hausse des aides au logement (APL) et la régularisation des travailleurs sans-papiers dans les secteurs en tension.
Les associations de lutte contre la pauvreté ont accueilli ce plan avec prudence. Elles jugent ces mesures comme allant « dans le bon sens » mais les considèrent « largement insuffisantes ». Parmi les revendications non satisfaites, on note une demande de revalorisation des minimas sociaux, une hausse des aides au logement (APL) et la régularisation des travailleurs sans-papiers dans les secteurs en tension.