Trois fois plus de ruptures de contrats de travail
Entre le 1er mars 2020 et le 21 février 2021, ce sont 103.392 ruptures de contrats de travail qui ont été enregistrées dans le cadre de plans de sauvegarde de l'emploi, d'après les chiffres donnés par la Dares, la direction des statistiques du ministère du Travail. Un chiffre « près de trois fois plus que sur la même période l’année précédente » : le nombre de ruptures de contrats de travail était de 36.247. Depuis le mois de mars dernier, 884 PSE ont été initiés : deux fois plus qu'entre le 1er mars 2019 et le 21 février 2020 (498 procédures).
La Dares a enregistré depuis mars 2020 environ 6.900 procédures de licenciement collectif pour motif économique (en dehors d'un plan de sauvegarde). Dans neuf cas sur dix, il s'agit de se séparer de moins de 10 salariés. Dans ce domaine, c'est dans le commerce et la réparation automobile que les procédures ont été les plus nombreuses (19 %), suivi par l'industrie manufacturière (17%), la construction avec 15% et l'hébergement-restauration (13%).
La Dares a enregistré depuis mars 2020 environ 6.900 procédures de licenciement collectif pour motif économique (en dehors d'un plan de sauvegarde). Dans neuf cas sur dix, il s'agit de se séparer de moins de 10 salariés. Dans ce domaine, c'est dans le commerce et la réparation automobile que les procédures ont été les plus nombreuses (19 %), suivi par l'industrie manufacturière (17%), la construction avec 15% et l'hébergement-restauration (13%).
L'impact de la crise sanitaire
Le mois de mars 2020 correspond au déclenchement de la crise sanitaire, et au début de grosses difficultés pour bon nombre d'entreprises. L'État a mis en place des dispositifs de soutien, mais pour de nombreuses sociétés en situation difficile, il n'a pas été possible de faire autrement que d'envisager des licenciements. Ces ruptures ont surtout touché l'industrie manufacturière, qui représente 32% des ruptures de contrats de travail envisagées.
Les secteurs du commerce et de la réparation automobile suivent avec 19% des ruptures, puis ceux des transports et de l'entreposage avec 15%. La situation de l'emploi ne devrait pas s'arranger tout au long de l'année 2021, car les dispositifs de soutien vont disparaître les uns après les autres. Sans ce filet, il est à craindre que des entreprises ne puissent pas tenir le choc.
Les secteurs du commerce et de la réparation automobile suivent avec 19% des ruptures, puis ceux des transports et de l'entreposage avec 15%. La situation de l'emploi ne devrait pas s'arranger tout au long de l'année 2021, car les dispositifs de soutien vont disparaître les uns après les autres. Sans ce filet, il est à craindre que des entreprises ne puissent pas tenir le choc.