Le plan d'économies intégré dans le projet de budget annuel a été présenté ce mercredi 13 décembre au comité central de l'entreprise. En 2108, la SNCF prévoit donc la suppression de 2 081 postes ; c'est SNCF Mobilités, en charge des trains et des gares, qui paie le plus lourd tribut avec 2 046 emplois en moins. La holding de tête, qui gère les deux principales filiales SNCF Mobilités et SNCF Réseau, perdra 35 personnes.Quant à l'entreprise chargée de l'entretien des voies et de la construction, ses effectifs restent stables.
La SNCF explique que ces suppressions de postes sont des départs non remplacés, « essentiellement des départs à la retraite », indique-t-on à la direction. Sur l'ensemble de l'année, le groupe va embaucher 5 000 personnes, d'abord pour garnir les équipes sur le terrain, en contact avec la clientèle, et pour les infrastructures. Ces suppressions de postes correspondent en fait à ce qui se pratique à peu près chaque année, plaide-t-on à la SNCF. L'État, le principal actionnaire de l'entreprise, a été bien sûr mis au courant de ce plan d'économies.
Du côté des syndicats, c'est la soupe à la grimace. Durant le comité central, les quatre principales représentations de salariés ont voté contre ce projet de suppressions de postes. La CFDT critique ces destructions faites « au titre de la performance, de la productivité et du recours à la sous-traitance ». L'Unsa s'interroge sur la pertinence de plan alors qu'il faut des effectifs pour informer les voyageurs et faire face durant les incidents.
La SNCF explique que ces suppressions de postes sont des départs non remplacés, « essentiellement des départs à la retraite », indique-t-on à la direction. Sur l'ensemble de l'année, le groupe va embaucher 5 000 personnes, d'abord pour garnir les équipes sur le terrain, en contact avec la clientèle, et pour les infrastructures. Ces suppressions de postes correspondent en fait à ce qui se pratique à peu près chaque année, plaide-t-on à la SNCF. L'État, le principal actionnaire de l'entreprise, a été bien sûr mis au courant de ce plan d'économies.
Du côté des syndicats, c'est la soupe à la grimace. Durant le comité central, les quatre principales représentations de salariés ont voté contre ce projet de suppressions de postes. La CFDT critique ces destructions faites « au titre de la performance, de la productivité et du recours à la sous-traitance ». L'Unsa s'interroge sur la pertinence de plan alors qu'il faut des effectifs pour informer les voyageurs et faire face durant les incidents.